Quand Pivi, aujourd’hui fugitif, parlait de sa bravoure : sous Lansana Conté, « ce pays-là était sous mon contrôle pendant des semaines »
Je suis parti jusque dans son palais, je lui [général Lansana Conté] ai donné les dossiers et il m’a demandé comment tu es rentré dans ce palais. J’ai dit non, j’ai trop de bagages sur moi, donc ça va me permettre de rentrer ici, voici le papier qu’il faut signer et il a signé. Cela fut fait et la libération des militaires guinéens en général et même le ravitaillement des militaires est rentré dans l’ordre mais sans un coup de feu.