Cellou Dalein à Milan : « si j’étais investi en 2010, il n’y aurait pas aujourd’hui une seule préfecture sans une route bitumée »

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Loin du pays, mais ne le lâche pas. Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG continuer de tourner à l’étranger, à la rencontre de ses partisans. Hier, l’ex-principal opposant guinéen a évoqué à Milan, en Italie, le tournant décisif de la présidentielle de 2010, remportée par Alpha Condé.

Cellou Dalein qui croit être celui qui avait élu à cette période dit que s’il avait été investi, il n’y aurait oas aujourd’hui une seule préfecture de la Guinée sans une route bitumée. Extrait…

 » (…) Partout on a besoin d’une administration solide, capable de délivrer des services de qualité, les entreprises. A côté, la justice qui sera un recours certain pour les citoyens d’abord, les entreprises étrangères et guinéennes, les investisseurs étrangers et guinéens. Il faut, lorsque vous avez un profil pour que vous ayez une justice sûre qui dira le droit. Les infrastructures, vous savez, je sais faire. J’ai eu l’opportunité, si j’étais investi en 2010, aujourd’hui il n’y aurait pas une seule préfecture qui n’était pas désenclavée par une route bitumée. Lorsque je vais à Dakar et Abidjan je vois ce qui est fait. Ça ne m’effraie pas, parce que je sais comment faire. J’avais déjà un projet lorsque j’étais ministre du TP (Travaux publics) pour désenclaver toutes les préfectures de Guinée par des routes bitumées. Et non seulement on aurait entretenu ce qui existe mais on aurait fait l’extension du réseau de bitume, un des axes si prioritaires. C’est comme pour dire ce que j’ai pu faire lorsque j’étais là.  Aucune région n’est privilégiée, toutes les régions sont prioritaires. Maintenant comme on a pas d’impact suffisant, de ressources internes suffisantes, il faut emprunter évidemment, il faut préparer des projets qui mettent en évidence la rentabilité du projet que vous soumettez aux partenaires.  Que ça soit le Fonds Européen de développement, la Banque Mondiale, la Banque islamique de développement, la BAD ou la BDA.

Mais je sais, je travaille avec toutes ces institutions, je sais comment ils font. Tous les projets qu’on a pu réaliser il n’y a pas pratiquement un franc du budget national. J’ai pu, grâce à une certaine crédibilité de ces institutions en tant que directeur général à la Banque Centrale et ailleurs. Vous savez comment on présentait les projets qu’on devait financer ? Il faut veiller à la bonne exécution du projet dans le respect des budgets et du délai pour éviter la corruption. C’est là, la crédibilité naît. Lorsqu’on sent que vous êtes sérieux, rigoureux, dans la gestion les gens vous font confiance. (….)

Christine Finda Kamano

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