Kindia : l’inspecteur régional de l’Habitat Malick M. Bangoura dit tout sur la construction des cités des fonctionnaires

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Initié par l’Etat et piloté par par le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat, le projet de construction des cités des fonctionnaires tarde à être une réalité dans la région administrative de Kindia. Les bâtiments qui doivent être réhabilités pour servir de logements aux fonctionnaires de l’Etat libérés autrefois, ont été à nouveau occupés par les citoyens. Que se passe-t-il autour de ces domaines de l’Etat dans la région ? Pourquoi un bâtiment a-t-il été décoiffé? L’inspecteur régional de l’Urbanisme de l’Habitat Malick Marcel Bangoura a apporté des précisions sur ces inquiétudes des citoyens.

 Effectivement dans la région de Kindia, il y a trois préfectures qui sont concernées par le projet. Il y a Coyah, Forécariah et Kindia sur un total de dix préfectures du pays. Le projet est axé sur la construction des cités des fonctionnaires. Dans les temps, ces cités servaient à loger les fonctionnaires en service à l’intérieur du pays des services déconcentrés mais ça restent toujours un bien de l’Etat. Donc c’est ce projet qui a été initié qui vient d’être relancé sous la clairvoyance de son Excellence le Président de la République le Général de Corps d’armée Mamadi Doumbouya et qui doit être mis en œuvre par le Ministère de l’Urbanisme de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire à travers l’Agence nationale de rénovation urbaine. C’est le message-là qui a été donné donc en tant qu’autorité régionale qu’on est en train de mettre en exécution. Le message qui nous a été donné demandait à ce que tous les occupants de ces bâtiments soient sensibilisés et informés sur le contenu du projet. Donc après sensibilisation car l’opération de démolition allait commencer à la date du 30 mars 2024 », a-t-il expliqué.

Ces bâtiments de l’Etat se trouvent au centre-ville de Kindia. Sur le terrain un bâtiment occupé par un responsable de la santé a été décoiffé et il a fallu l’implication du procureur de la République près le tribunal de première instance de Kindia, a indiqué Malick Marcel Bangoura. « Nous on a commencé très tôt la sensibilisation pour que les gens puissent libérer avant la date butoir fixée tout en leur demandant de fournir les documents qu’ils ont afin qu’on puisse éventuellement faire la part des choses. Ce  qui a été fait. Maintenant, comme il fallait prendre les devants même notre Direction préfectorale avait fait ses affaires pour libérer le bâtiment qu’elle occupe. Dans cela, un cadre de la préfecture qui s’est rendu coupable de destruction d’édifice public en enlevant les tôles, fenêtres et portes. Pourtant à l’image des autres il devrait libérer. Occuper un bâtiment de l’Etat c’est toujours à titre provisoire c’est pourquoi on colle le titre de logement de fonctions. Donc cela ne donne pas droit de disposer du bâtiment comme bon nous semble. C’est vrai que la démolition n’a pas eu lieu à la date indiquée donc, l’autorité en la personne le procureur de la République ayant constaté les faits et il l’a interpellé, on lui a expliqué pour qu’il puisse toute de suite remettre les tôles, les fenêtres et les portes, ce qui a été fait », indique-t-il.

Poursuivant, ce responsable de l’inspection de l’Urbanisme de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire de Kindia, chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat ajoute:

« Ce qu’il faut retenir par rapport à un domaine de l’Etat, si il vous a été autorisé à un moment donné d’occuper, c’est toujours provisoire. Au besoin, l’Etat récupère son domaine, il va sans dire que tous ceux qui occupent seront sommés de quitter. Si vous vous opposez, on procédera à ce qu’on appelle un déguerpissement forcé. Donc tous ceux qui sont sur le site et qui ont occupé, si c’est par le truchement des agents de l’Etat sans raison chose, ils peuvent envoyer leurs documents pour qu’on puisse vérifier si c’est l’Etat aussi qui vous a accordé soit par bail jusqu’à un délai. Si le délai-là n’est pas expiré, il y a toute une procédure pour cela pour que vous puissez libérer. À date nous attendons de nouvelles instructions qui nous obligent »,  ajoute-t-il

Aboubacar Dramé, correspondant regional à Kindia
+224 623 08 09 10

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