Kagame assume son rapprochement avec Doumbouya : « un pays se résume-t-il à son président ? »

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Depuis plus de trois ans, les coups d’État resurgissent en Afrique. Sept pays de l’Afrique de l’Ouest, du Nord et centrale (Soudan, Tchad, Mali, Guinée,  Burkina Faso, Tchad et Niger) sont touchés par des putschs.

Dans une interview qu’il a accordée à l’hebdomadaire Jeune Afrique, le président du Rwanda est revenu sur ces coups de force intervenus sur le continent africain.

Selon Paul Kagamé, les coups d’État tirent leur origine dans « l’accumulation de griefs sur plusieurs années ».

«On peut les analyser, trouver que ces raisons sont valables ou ne le sont pas, mais il y a forcément des facteurs qui amènent à cette extrémité. Cela ne me surprend pas », a dit Paul Kagame avant d’ajouter : « On ne réalise ce qu’il se passe que trop tard, lorsqu’on a atteint le point de non-retour, alors que le virus vit avec nous depuis le début. Chaque changement ou implosion dans ces différents pays se résume à un mot : la gouvernance. La gouvernance, et ensuite la sécurité : ce sont elles qui posent les fondations du développement d’un pays, à condition qu’elles soient gérées de la bonne manière ».

Sur le « sentiment anti-français » exprimé par la plupart des citoyens dans certains de ces pays secoués par les coups d’État, Paul Kagamé souligne qu’ : « il y a assurément un sentiment très négatif sur l’interférence des puissances étrangères dans la politique africaine. Peu importe qu’elle vienne de la France, des États-Unis, du Royaume-Uni ou de la Belgique. Il y a un véritable rejet de cette attitude, et c’est justifié, et ces pays doivent en prendre conscience. Mais cela n’excuse pas non plus les problèmes que connaît notre continent et qui nous concernent, nous, avant tout ».

Interrogé sur sa récente visite au colonel Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par les armes, Paul Kagamé soutient que la Guinée ne se résume pas au président de la transition.

« Un pays se résume-t-il à son président ? C’est là, je pense, que l’on se trompe. On ne parle souvent que des chefs d’État, en oubliant la question des populations. Si ces dernières arrivent à la conclusion qu’il faut un changement de gouvernant, peu leur importe celui qui arrive après le président renversé, elles essayent un nouveau leader. Et si celui-là déçoit aussi, elles soutiendront quelqu’un d’autre.

Nous sommes souvent superficiels dans notre façon de gérer des problèmes très sérieux. On se limite parfois à se demander quels présidents sont appréciés ou non par leurs pairs. Ce qui se passe sur ce continent, on doit en prendre pleinement la responsabilité, dans nos échecs comme dans nos réussites. (…) », a conclu le président rwandais.

Mamadou Ba

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1 commentaire
  1. Sylla dit

    Rien que des balivernes.

    Un minable génocidaire comme kagamé ne peut que s’associer à des genocidaires comme doumbouya,son pétit dans le crime abjecte.
    Kagamé le genocidaire est responsable de plus d’1 millions de victimes innocentes.
    On se demande comment ce monstre dort la nuit.

    Vive le coup d’état sanglant contre doumbouya le domestique des français.

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