CNT : le PM Goumou préside la célébration en différé de la journée internationale de la Femme africaine
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Le 31 juillet de chaque année est consacré depuis 1962, à la célébration de la journée internationale de la femme africaine. En Guinée, ladite journée a été célébrée en différé ce lundi 18 septembre 2023 au palais du peuple. Ont pris part à ce rendez-vous, le Premier ministre, chef du gouvernement de la transition, le président du Conseil National de la Transition (CNT), des représentants d’institutions, conseillers et conseillères, d’autres femmes mais aussi la presse publique et privée.
Le thème retenu pour cette année est : « le savoir-faire et le potentiel des femmes au service de la paix en vue d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ». Dans son discours au nom de la gent féminine, la vice-présidente de cette institution dirigée par Dr Dansa Kourouma, a rappelé que depuis la consécration de cette journée internationale de la femme africaine en 1974, les droits des femmes ont connu des progrès remarquables, tant sur le plan régional, sous-régional mais également national. Célébrer cette journée selon Mme Hadja Maïmouna Yombouno, est une manière de rappeler le rôle majeur joué par les femmes au niveau communautaire, ayant contribué fortement à l’économie africaine(…).
« La femme produit la majeure partie de la culture en Afrique. Elle assure 40% des travaux agricoles. Au plan national, les femmes ont joué un rôle prépondérant dans le processus de décolonisation à travers leur participation à la lutte politique. Après l’accession de notre pays à l’indépendance, elles se sont hissées de leur position dans les différentes instances de la vie pour faire respecter la femme défavorisée. Sur cette liste, on peut citer l’héroïne M’Ballia Camara, Hadja Mafori Bangoura, Hadja Makalé Camara et tant d’autres qui nous ont inspirées. En décidant de célébrer cette journée, c’est pour en tant que femme du CNT de saluer les efforts inlassables de ces femmes africaines. Cette journée c’est aussi saluer les efforts déployés par les nouvelles autorités du CNRD, qui se démerdent depuis le 05 septembre 2021 pour magnifier l’émancipation de la femme », a mentionné la vice-présidente du CNT.
Présidant ladite célébration, Dr Bernard Goumou, Premier ministre, chef du gouvernement de la transition, a dit dans son discours que le 31 juillet 1962, est hautement symbolique dans l’histoire contemporaine de l’Afrique mais dont on parle peu », dit-il. Cette symbolique, poursuit le patron du palais de la Colombe, est encore plus forte en Guinée, pour les guinéennes et guinéens.
« Aujourd’hui encore, nous perpétuons le combat de toutes les amazones dont les noms viennent d’être applaudis dans cette salle. Je tiens à rappeler qu’en Guinée, la femme est la pierre de la politique sociale du Président de la République. Il est entièrement à votre écoute. Il reprend souvent comme un refrain, le slogan bien connu que vous venez de donner soigneusement : « Ce que femme veut, Dieu le veut ». La femme reste l’élément d’équilibre social et économique de nos sociétés. Et qui veut aider et améliorer le quotidien en Guinée, doit s’appuyer sur les femmes. C’est pourquoi l’action du gouvernement est inscrite sur trois axes : le social, l’économie et la politique. Il y a un an, le chef de l’État a pris sur ces fonds pour apporter son appui à 300 groupements de femmes dans tout le pays. Nous sommes heureux de constater que cet appui a amélioré considérablement les conditions de vie de la majorité des groupements bénéficiaires. Au niveau décisionnel, le Président de la République, Chef de l’État, a apporté à 30%, le taux des femmes aujourd’hui. C’est du jamais vu dans l’administration publique. Ce n’est pas suffisant. Mais cet effort considérable est à saluer », a mentionné Dr Bernard Goumou.
À l’image de la fête du 08 mars, ces femmes majoritairement conseillères au CNT, ont profité de cette célébration pour solliciter des nouvelles autorités, la consécration du 31 juillet de chaque année pour la célébration de cette journée dédiée aux femmes africaines.
« Le plaidoyer entamé ce 18 septembre en présence du président de l’organe législatif de la transition, est à un moment où les notes sur les débats d’orientation constitutionnelle sont fraîches. Il va sans doute soutenir et impulser davantage nos efforts en cours pour notre avenir commun. Déjà, dans les contrats annuels de performance que j’ai signés avec chaque ministre, la dimension genre est prise en compte au même titre que le contenu local », a indiqué le PM.
Sâa Robert Koundouno
(+224) 620-546-653