Ils sont au total 1700 candidats qui affrontent ces évaluations dans la région administrative de N’zérékoré. Ces candidats sont répartis en 6 centres. En présidant le lancement de ces évaluations, le conseiller politique au gouvernorat de N’zérékoré s’est réjoui de l’engouement autour de ce concours.
« Ce n’est plus comme le passé, on a vu que c’est des bacheliers qui s’intéressent beaucoup maintenant. Je vous exhorte à éviter la fraude. Soyez les meilleurs candidats. Tous les candidats sont à l’aise, le concours doit se passer dans de bonnes conditions. J’ai confiance à mes enfants il n’y aura pas de fraudes ici » a souhaité Siba Koné.
L’inspecteur régional de l’enseignement technique et professionnel est quant à lui revenu, sur les statistiques des candidats.
« Le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est dans le système de qualification. Qui parle de qualification doit exiger certaines choses.Tu ne peux plus accéder aux écoles techniques sans avoir le bac,l’engin lourd et l’ERAM il faut forcément que tu aies le bac. Au niveau du CFP il faut forcément que tu aies le brevet d’études du premier cycle. Aujourd’hui c’est un sentiment de joie à l’endroit des futurs cadres. On ne s’attendait pas à ce nombre au niveau de la région.Mais aujourd’hui on a plus de 1700 candidats qui sont inscrits sur place. Beaucoup de jeunes ont compris qu’à travers l’école technique qu’il y’a l’avenir », rappelle Saïdou Condé. Ce concours durera une semaine.
Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’zérékoré
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