Kidnapping via Facebook à Conakry: une rescapée de 16 ans revient sur sa mésaventure 

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Lundi 13 Février dernier, Moussoukoura Kamano a été portée disparue de sa maison familiale a Matam.

Après plusieurs procédures sans succès, avec l’aide de sa sœur aînée, elle a rejoint son domicile.

Après trois jours de disparition, interrogée, la jeune fille de 16 ans dévoile un kidnapping réalisé à travers le réseau social Facebook.

« J’étais amie avec Binta Diallo sur le réseau social Facebook. Le lundi dernier, elle a demandé à me rencontrer et j’ai demandé d’attendre après les cours j’irai chez elle. Vu que je n’ai pas fait mon devoir, j’ai été frappée. C’est ainsi que je me suis retournée à la maison. Mon frère apprenant la nouvelle m’a également battue. C’est ainsi que j’ai appelé Binta lui confiant que j’ai un problème. Elle m’a dit d’aller la voir à Bonfi port. C’est ainsi que je me suis rendue là-bas et j’ai trouvé beaucoup de filles dans  la maison. 

Quand j’ai voulu entrer, elle n’a pas accepté », témoigne Moussoukoura Kamano.

Confuse, la jeune fille soutient avoir échappé à ses ravisseurs par le canal de sa sœur aînée.

Dans son aventure, plusieurs autres jeunes filles ont pris la fuite.

« À 4h, j’ai appelé ma soeur pour l’informer. Elle a demandé sa photo, c’est à la suite de cela que ma soeur m’a informée qu’elle est une prostituée. C’est ainsi que j’ai alerté les autres filles et j’ai insisté pour rentrer chez moi. Binta a caché le téléphone de toutes les autres.

Elle a demandé mon téléphone mais j’ai caché. C’est ainsi que j’ai recontacté ma soeur qui m’a donné l’idée de sauter par dessus la cour . Quand  on s’échappait, il y a une qui est tombée, je ne sais pas si elle est morte. C’est ainsi que nous qui avons pu sauter avons échappé. Certaines sont tombées », nous a-t-elle narré.

Afin de trouver les coupables de l’enlèvement de sa fille et éviter le même sort à d’autres jeunes filles, Tamba Kamano ne lâche pas prise.

«C’est hier que j’ai emmené ma fille à l’hôpital de Matam. Je dois partir à Ignace Deen demain. Ma lutte désormais s’inscrit dans l’objectif d’éviter la même chose à d’autres filles c’est effrayant. Donc je vais aller jusqu’au bout». 

À en croire la sœur aînée de la victime, la même dame, à travers le même compte Facebook, a essayé la même méthode avec elle.

Mayi Cissé 

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