METFP: “on a trouvé les infrastructures scolaires assez vétustes, ce n’était pas digne d’une République” (Alpha Bacar Barry)
Invité mercredi 31 août dernier, dans l’émission ”Mirador” de la radio FIM Fm, pour faire le bilan des actions posées et ce qu’il envisage de faire, le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) a fait savoir que lorsqu’il a repris le flambeau de son ministère, il y a moins d’un an, ils ont trouvé des infrastructures scolaires assez vétustes, des outils digitaux méconnus des apprenants et une partie pratique qui n’était pas assez développée.
Dans cet entretien qui a duré plus d’une heure, le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle Alpha Bacar Barry est revenu sur les conditions dans lesquelles lui et son équipe ont trouvé ce ministère.
« Nous sommes venus trouver que les infrastructures scolaires étaient assez vétustes, ce n’était pas digne d’une république. Certaines écoles présentaient un visage qui n’était pas assez reluisant et qui ne permettait pas à certains de nos compatriotes, surtout les plus jeunes et qui acceptent d’aller dans ces écoles là d’étudier en toute sérénité et dans une salubrité qui leur permettait d’apprendre. Il n’y avait pas assez d’équipements et c’était un peu classique, la partie pratique de l’apprentissage n’était pas assez développée, le digital était méconnu, l’administration de l’enseignement technique et de la formation professionnelle était une administration assez vieillissante, fatiguée et surtout qui n’avait pas un environnement de travail…Bref le développement du capital humain était en ralentissement. Ensuite vous avez la problématique fondamentale de la qualité de la formation et puis finalement vous avez les problèmes de gouvernance…»
Au-delà du manquement constaté, Alpha Bacar Barry a laissé entendre qu’il y a également beaucoup de choses qu’ils ont trouvées de positif. « Des initiatives extraordinaires qui n’étaient pas finies, qui présentaient des déficits de vision comme le projet des ERAM que nous avons continué. C’est une très belle vision. Nous avons trouvé du personnel qui avait envie de travailler mais qui n’avait pas forcément les moyens, c’est quelque chose de très positif. Mais nous avons également trouvé, des jeunes, des patriotes à nous, des enfants qui étaient assis dans ces écoles et qui malgré tout ce que je vous ai décrit mais qui avaient envie d’apprendre ».
Mamadou Yaya Barry