La Guinée renoue avec ses vieux démons. L’élection présidentielle est toujours l’occasion choisie pour diffuser de fausses informations sur les résultats du scrutin. Depuis la fermeture des bureaux de vote, des intox et infox sont distillées çà et là sur les réseaux sociaux annonçant même la victoire de tel ou tel candidat. Une attitude déconcertante qui rappelle la présidentielle de 2010 où les rumeurs les plus folles ont été propagées par les états-majors des partis politiques.
A Conakry, depuis hier, des responsables politiques, avant même la fin du vote, se félicitent de la « victoire » de leur champion. Au même moment, les opérations de dépouillement venaient à peine de commencer dans certaines circonscriptions du pays. Pis, l’on plonge naïvement ou volontairement les militants dans de faux espoirs. Une élection c’est d’abord le dépouillement, la vérification et la proclamation des résultats par une institution officielle. Aucun candidat ne peut gagner un scrutin s’il n’est pas proclamé par une institution légale du pays. L’Ivoirien Alassane Ouattara en 2010 et le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo en 2020 en savent quelque chose. Allez leur demander. Paix en Guinée !!!
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