Depuis des heures, des informations abondamment relayées sur les réseaux sociaux que ça ne va pas à Coyah, ville située à 50 km de Conakry et que certains représentants de l’opposition seraient chassés dans les bureaux de vote par le préfet Aziz Diop circulent. Pour en savoir plus, nous avons joint le concerné (préfet) qui a bien voulu livrer sa part de vérité. Réaction …
« Sur l’honneur, ce sont des allégations qui n’ont aucun fondement. Ce sont les partis politiques qui désignent les assesseurs. Je n’ai absolument rien à avoir dans ça. Maintenant, il y a une commissaire à la CENI [Marie Hélène Sylla, issue de l’opposition] qui est venue ce matin, on ne s’est même pas vus avec la dame en question. Je vois trois personnes dans un véhicule, lourdement armées avec des armes de guerre. Or, il y a une force spéciale qu’on appelle USSEL identifiable et sans armes. Donc j’ai pris mes dispositions et j’ai fait arrêter ces trois militaires pour identification. C’est ce que j’ai fait et après j’ai eu un entretien avec le président de la CENI, Kabinet Cissé qui m’a dit de mettre ces personnes-là à sa disposition et les envoyer vers Conakry. Je n’ai jamais même vu la femme là aujourd’hui. Je ne me suis impliqué dans rien. Il n’y a eu aucune fausse note dans le vote à Coyah. Est-ce que moi je peux désigner des assesseurs des bureaux de vote ? Je ne connais rien dans ça. C’est des allégations qui n’ont aucun fondement qui visaient à semer des troubles ici, mais Dieu n’a pas voulu cela. »
Propos recueillis par Kalidou Diallo