C’est aux environs de 4 heures du matin du dimanche 9 février 2025 que des présumés bandits armés de fusil local et des machettes, ont ouvert le feu sur une installation des orpailleurs pendant qu’ils dormaient tous.
Quatre personnes ont été grièvement blessées. L’attaque s’est produite à Gbédégbè, un district relevant de la sous-préfecture de Doko, situé à 55km de Siguiri. Selon nos informations, les victimes ont été transportées dans une structure sanitaire de la place. Après l’attaque, un citoyen de la localité de Gbédégbè qui a bien voulu garder l’anonymat, s’est exprimé en ces termes.
« Ils sont venus armés de fusil local et de machettes. Ils ont tiré sur les orpailleurs, leur intention était de récupérer l’or et les objets des orpailleurs. Ils ont tiré sur 4 personnes toutes blessées par balle. Nous sommes dans une insécurité qui ne dit pas son nom. Nous demandons aux autorités de prendre leur disposition pour traquer ces malfrats », a-t-il laissé entendre.
Interrogé sur les circonstances de cette tragédie, Dr Abdoulaye Bachirou Condé, médecin lieutenant du haut commandement de la gendarmerie nationale, direction de la justice militaire en service à l’hôpital préfectoral de Siguiri, s’est confié à notre rédaction.
« Nous avons reçus quatre personnes blessées par balle dans une attaque à main armée à Gbédégbè. Le premier du nom de Abdoul kaboré, âgé de 27 ans, il a eu comme diagnostic, plaie balistique corporelle, Djakouba Sidigo, âgé de 23 ans, il a eu comme diagnostic, traumatisme crânien sans perte de conscience. Le troisième s’appelle kaloga keita, il a eu comme diagnostic, plaie balistique et traumatisme crânien sans perte de conscience et Isssiaga Siba a été mis à la disposition des médecins pour une intervention », a-t-il expliqué.
A préciser qu’après cette attaque, les présumés bandits ont pris la poudre d’escampette.
Au moment où nous mettions cette dépêche en ligne, nous apprenions que les blessés sont en train de suivre les soins de secours.
Nouhan konaté, correspondant à Siguiri
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