Faranah : l’inexistence d’école dans certaines communautés favorise l’analphabétisme
Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.
En ce 21ème siecle, la question d’éducation et d’instruction reste épineuse dans la vie de certaines communautés en Guinée notamment dans la région administrative de Faranah.
Dans le district de Koumandi koro, situé à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de sa sous préfectures Beindou, préfecture de Faranah, les enfants restent à la marge de la scolarisation comme le soutien le président de district de cette localité, Ibrahima Condé :
« Depuis la fondation de ce village, nous n’avons pas bénéficié d’école de la part de l’Etat et ses partenaires. On n’avait construit une première école en banco par nos propres moyens. Les enseignants contractuels qu’ on nous envoyait, étaient souvent mutés. Finalement, cette école est tombée pour faute d’enseignants. Nous sommes en train de nous battre pour reconstruire cette école. Nous nous sommes trouvés de blanches de bois pour réaliser cette école. Nous nous n’avons pas eu la chance d’aller à l’école mais il faut que nos enfants aillent à l’école. Nous demandons l’Etat, les partenaires et les personnes de bonne volonté de nous aider à avoir une école et les enseignants pour l’avenir de ce village. »
A Djabakanyani tout comme à Sifa köla et dans la sous-préfecture de N’Demah, préfecture Dabola et Marseille dans Kobikoro, l’inexistence des établissements scolaires fait aujourd’hui que les enfants de ces villages ne bénéficient pas d’instruction.
Lanciné keita depuis Faranah
610754375