Manif : une “cinquantaine” d’enseignants contractuels arrêtés, réclament le départ du ministre de la Fonction publique

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Une manifestation des enseignants contractuels non retenus se tient ce lundi 16 décembre 2024 à Kaloum. Les frondeurs réclament leur intégration à la fonction publique après 2 ans de fonction et le départ du ministre Faya Bourouno qu’ils accusent de tous noms.

 

La manifestation qui était partie pour agiter le centre-ville de Conakry a comme été tuée dans l’œuf avec l’arrestations d’une cinquantaine de personnes près du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et devant le port autonome de Conakry

Selon le coordinateur du mouvement Djaka Sow, « une cinquantaine d’arrestations et de disparitions ».
« Toute la République est représentée. Labé est là, Mamou, N’zérékoré, Siguiri, Koundara est là. Donc ils sont en train de faire du mal à toute la République. Au départ, ils ont arrêté une vingtaine, ils sont venus encore arrêter des personnes. On peut dire que ça atteint les 50. Dès l’instant où nous sommes venus, ils n’ont pas demandé, ils sont venus et ils ont commencé à nous brutaliser. On a compris que ce sont des gens qui sont mentalement préparés afin de pouvoir anéantir complètement la lutte entamée par les enseignants contractuels communaux. Mais cette lutte-là, comme nous sommes sur la vérité, nous n’allons jamais abandonner. Soit le ministre démissionne de lui-même ou bien le président prend ses dispositions parce que c’est lui qui est en train de salir la réputation du président qui est en train de de ternir l’image de toute l’éducation guinéenne », indique M. Sow.
Pour lui, sa crainte est liée aux disparitions de ses camarades, venus de l’intérieur, qui ne maitrisent pas bien la capitale.
« Il y a certains collègues, près d’une trentaine qui ont pris des destinations inconnues pour l’instant parce que les agents ont dispersé les gens. Donc on ne connaît pas d’abord leurs traces et ces personnes ne connaissent pas la capitale, c’est leur première fois de venir dans la capitale guinéenne. Donc si quelque chose leur arrive, seul le ministre du Travail et de la fonction publique, en sera le seul et unique responsable ».
« C’est un faux débat. On nous avait envoyé des espions afin de nous dissuader et nous endormir la conscience.
Nous avons compris ça cette fois-ci  s’il y a négociation maintenant, ça sera entre le bureau du collectif des enseignants contractuels et directement avec les autorités concernées. il n’y a pas d’intermédiaire », dit Mamadou Djaka Sow .
Plusieurs manifestants ont aussitôt rallié le commissariat central de Kaloum, sur l’avenue de la République pour demander la libération de leurs « camarades de classe et de lutte ».
Sur les lieux, ce collège d’enseignants a été bloqué à la rentrée et un responsable du commissariat à fait savoir au coordinateur qu' »il y a 16 femmes et 22 hommes arrêtés. Ils sont ici au commissariat. Ils ne sont pas en prison,  ils sont tous en garde-à-vue en attendant l’instruction du procureur ». Avant de de leur demander de quitter les lieux. Pour l’instant, ces contractuels n’entendent pas obtempérer. Un rassemblement se tient à l’instant dans les environs.
Mayi Cissé

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