Cellou Baldé raille les mobilisations en faveur de Doumbouya : « à l’UFDG, ce ne sont pas 50.000 gnf et 1 t-shirt (…), c’est la conviction »

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Le coordinateur des fédérations de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à l’intérieur du pays Cellou Baldé a fait une sortie au vitriol le week-end dernier lors de l’Assemblée Générale de son parti contre la privation des libertés individuelles et collectives en Guinée.

Selon ce responsable de l’UFDG, en Guinée nous avons aujourd’hui l’impression de vivre dans une nation à deux Républiques. Raillant la mobilisation enregistrée à l’occasion du récent retour du Général Mamadi Doumbouya de Chine.

« Je veux dire à l’opinion publique nationale et internationale que mobilisation n’est pas mobilisation. À l’UFDG, ce ne sont pas cinquante mille francs (50.000 gnf) et un tee-shirt (…), c’est la conviction. À l’UFDG, le militant confectionne sa tenue, achète son tee-shirt, la section motard achète sa moto. Alors s’ils veulent voir la mobilisation, ils (les dirigeants) cessent du deux poids deux mesures, s’ils veulent voir la mobilisation, les carnavals, ils savent qu’on ne peut pas se comparer à l’UFDG. Alors s’il s’agit de mobiliser, de démontrer ou de réceptionner, ils n’ont qu’à permettre à tous les Guinéens de s’exprimer de la même manière, de manifester », a-t-il précisé.

 

L’ancien député de poursuivre : « aujourd’hui, nous avons l’impression de vivre dans une nation à deux républiques. Nous avons une première république où il y a une justice, des forces de défense et de sécurité et une administration. Ce sont ceux-là qui ne demandent pas le retour à l’ordre constitutionnel, pas de démocratie, pas d’État de droit et pas d’élection en république de Guinée. L’autre république de la même nation, ce sont nous les citoyens pro-démocratie qui se battent pour améliorer les conditions de vie des Guinéens, c’est vous la presse, ce sont les acteurs de la société civile conscients des enjeux et défis à relever, ce sont nous les acteurs politiques qui prônent une démocratie apaisée ».

 

Par ailleurs, le politique de faire noter que ce que la charte de la transition a consacré n’est pas du tout interdit. « Donc, qu’on permette à une partie de la population de dilapider en toute impunité les ressources du pays, de faire l’achat des consciences, de braver ce qu’on appelle les interdits, parce que pour nous, ce que la charte a consacré n’est pas du tout interdit. Et donc, si on veut la mobilisation qu’on permette aux autres guinéens, les Guinéens les plus nombreux, j’ai dit bien les 90% des guinéens qui se battent pour la démocratie, l’État de droit, le retour à l’ordre constitutionnel de se manifester. (…) »

 

Mamadou Yaya Barry 

 

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