Face à une communauté internationale refroidie par le contexte sous-régional ouest-africain, le général Mamadi Doumbouya prend des ailes [Daouda Diallo, NFD]
Face à une communauté internationale refroidie par le contexte sous-régional ouest-africain, le général Mamadi Doumbouya prend des ailes
L’absence de progrès dans la transition guinéenne vers le retour à l’ordre constitutionnel souffre de l’affaiblissement de la CEDEAO, combiné aux hésitations internationales quant aux risques d’embrasement de la sous-région sud du Sahara.
C’est bien cette situation que Mamadi Doumbouya compte exploiter pour orchestrer un glissement de calendrier concernant la fin de la transition en Guinée, dont le terme convenu avec la CEDEAO est le 24 décembre 2024 faisant fi de tous les avertissements et appels au dialogue.
Convaincu que les forces politiques et sociales sont suffisamment faibles pour ne pas pouvoir résister à ce coup de force, la junte déroule avec arrogance son agenda caché, se jurant de conduire la Guinée vers le chaos dans un unilatéralisme assumé.
Cette obstination du Chef de la junte militaire au pouvoir en Guinée pourrait être dangereuse à la fois pour lui et pour la Guinée car comme le dit la célèbre citation qui a fait ses preuves dans bien des systèmes politiques : « si on arrive au pouvoir par la force des armes, on le quittera de la même façon ».
Quoi qu’il en soit, il doit comprendre qu’on ne doit pas plonger le peuple dans une situation de désespoir, car cela pourrait l’amener à recourir à des moyens extrêmes pour s’en sortir. « La politique, c’est d’abord la gestion des contradictions » dit-on souvent.
Aucune armée, aucune milice, aussi puissante soit-elle, ne peut résister à la détermination d’un peuple et à son désir de changement. L’intelligence voudrait que le Président de la Transition mette fin à ses dérives, libère les détenus politiques,arrête la persécution de la presse, organise un dialogue franc, ouvert et inclusif, et quitte le pouvoir dans les conditions définies de concert avec les forces politiques et sociales. À défaut, il sera le seul responsable de sa perte.
Le Président du CNRD respecte-il sa parole de militaire ?
De toute évidence, non. À plusieurs reprises, lors de ses interventions, le Président de la Transition a affirmé avec fermeté qu’il ne resterait pas un jour de plus à la tête de l’État après les 24 mois convenus avec la CEDEAO, qu’il dirigerait le pays avec la participation de tous les Guinéens, et qu’aucune situation d’urgence ne pourrait justifier les violations des droits de l’homme, etc. Cependant, aucun de ces engagements n’est en passe d’être tenu, ce qui jette un doute sérieux sur son intégrité.
Face à cette situation, les Forces Vives de Guinée doivent se préparer à répondre aux provocations bellicistes de MamadyDoumbouya, qui semble ne comprendre que le rapport de force. Il est crucial de mener des actions fortes pour obtenir la libération de Foniké Mengué et Billo, membres des forces vives. La désobéissance civile doit être envisagée comme une option sérieuse dans la lutte contre l’indifférence de la junte.
Les Forces Vives de Guinée, un besoin de leadership plus affirmé
La structure actuelle des Forces Vives de Guinée (FVG) est atone et élitiste ; il est indispensable de la réinventer. Les défisliés au retour au pouvoir de dirigeants choisis par le peuple, exigent une réponse adaptée pour organiser la lutte citoyenne et pacifique. Le combat d’aujourd’hui doit être mené par les hommes d’aujourd’hui dans les conditions d’aujourd’hui. Le contexte de cette Transition diffère de ceux connus par le passé et doit être considéré comme tel.
Je recommande la mise en place d’une structure à deux niveaux :
Le CNRD doit comprendre que persister dans ses dérives ne fera qu’accélérer sa chute. Le peuple de Guinée doit se tenir prêt à défendre ses droits et à exiger un avenir fondé sur la justice et la participation démocratique.
Daouda Diallo
Secrétaire administratif NFD
Ce félon de putschiste n’a aucune parole.
D’ailleurs un militaire intègre ne fait jamais de coup d’état.
C’est déjà à ce niveau qu’il faut se poser des questions sur la qualité morale d’un putschiste.
Au Mali et au Burkina,on a vu,ces militaires n’étaient pas dans une optique de coup d’état mais dès qu’ils ont compris que c’est la france qui tire les ficelles pour les imposer la chienlit et les djihadistes,il fallait prendre ses responsabilités pour dégager la france terroriste et sauver le pays. Ces coups d’états n’ont connu aucun mort car ils avaient la caution du peuple.
Ce n’est pas le cas en Guinée où c’est la meme france terroriste qui a perpétré un coup d’état lâche et sanglant à travers ce mercenaire qui s’est avéré être une taupe de la france dans l’Armée Guinéenne. La france ne va pas condamner doumbouya parce que ce maudit soldat fait le sale boulot pour elle. Il faut que le peuple et les soldats patriots se lèvent pour nous débarrasser de ce minable putshiste et de son espionne française pour ramèner le Président Alpha Condé qui va déclarer la guerre à la france moribonde.