Labé : à la rencontre des femmes teinturières, à Doghora

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Le 8 mars prochain, l’humanité va célébrer la Journée internationale, de la femme. A cette occasion, la rédaction locale de votre quotidien électronique est allée ce samedi 2 mars, à la rencontre des femmes teinturières à Doghora, un quartier relevant de la commune urbaine de Labé. Fatoumata Bailo, fait partie de ces dames qui font cette activité. D’après cette mère de famille, actuellement, elle tire le diable par la queue.

« Notre travail n’est pas facile actuellement. Ce n’est pas à tout moment qu’on parvient à faire écouler nos produits. Actuellement nos pagnes ne se vendent pas bien, la clientèle est rare. Parfois aussi, nous rencontrons des tissus indigo de mauvaise qualité, mais actuellement nous n’arrivons pas à bien vendre nos produits », affirme Fatoumata Diallo.
Arborant dans le même sens, cette autre dame, nous a confié que présentement seule la passion la pousse à faire ce travail.

« Nous sommes confrontées à plusieurs difficultés. Même si nous arrivons à vendre nos produits, nous ne gagnons pas beaucoup de bénéfices, on ne bénéficie d’aucune aide de la part des autorités. Parfois sur 10 complets, nous ne vendons qu’un à deux complets par jour, c’est très difficile pour une personne qui a une famille. La clientèle se fait rare aussi. Nous faisons beaucoup de frais, les tissus coûtent cher, les produits qu’on utilise pour faire de la teinture, comme l’indigo, coûtent cher aussi. C’est le seul travail que je connaisse que je continue à le pratiquer, sinon j’ai besoin de changement. Nos tissus n’ont plus de valeur, des fois c’est les clients même qui fixent leur propre prix », regrette Aissatou Bailo.
Pour faire face à cette situation, notre première interlocutrice lance une invite aux autorités.

 » Nous demandons au gouvernement de nous venir en aide surtout pour avoir les matières premières. Nous leur demandons vraiment de penser aux teinturières pour qu’on puisse continuer à exercer notre métier », demande Fatoumata Bailo.

Tidiane Diallo

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