« Nous sommes là cela fait à peu près huit ans depuis le 13 avril 2016 et l’objectif c’est de vivre sainement et être auprès de nos ancêtres et s’éloigner de tout ce qui est contraire à l’humanité. Donc nous sommes là pour un monde meilleur. Je crois c’est JAH qui nous a conduits vers là, et ce n’est pas vraiment notre choix et ce n’est pas nous qui avions cherché ici mais quand ils étaient prêts à vendre bien que nous étions loin d’ici, on a reçu les messages à l’immédiat on a dit voilà ça rentre dans le cadre. Donc je crois c’est JAH qui nous a guidés-là parce qu’avant tout d’abord Sa Majesté impériale HAÏLE SELASSIE était là pour la pose de la première pierre du barrage qui est là à Donkeya. Et je crois un peu partout en Afrique là où les rastas sont naturellement Sa Majesté est passée là-bas. La Côte d´Ivoire c’est comme ça, le Mali, plus souvent et ça vient naturellement », a d’abord expliqué ce président du mouvement rasta en Guinée.
« On est là flexible, il n’y a pas de vol, nos portes sont grandement ouvertes, on vit socialement. Avant le village on était ensemble, ce n’est pas le village qui nous a réunis. On a vécu ensemble, on s’est connu au Mali, moi j’étais en aventure ainsi que les autres. On s’est connu et on a décidé de créer un groupe appelé NAYABINGUI, faire des albums et faire des concerts un peu partout dans le monde. On a créé le groupe et on a fait des concerts partout. Par après nous avons compris que ce n’est pas la musique seulement qui va nous permettre d’atteindre l’objectif. Automatiquement, il fallait orienter le combat vers le social. Donc, on a commencé à réfléchir sur les maux qui minent nos sociétés comme la migration que nous avons beaucoup combattue mais surtout l’accaparement des terres africaines par les multinationales qui font de grandes agricultures chimiques. Donc on a mené ce combat un peu partout en Afrique avec tout ce que nous avons comme notion de vie. Alors pourquoi ne pas créer un environnement sain pour nous? Et, contribuer à restaurer la nature, faire ce que nous pouvons et qui n’a rien à voir avec la publicité », dit-il.