Infrastructures routières : le tronçon Siguiri-Norassoba complètement dégradé

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La dégradation poussée des routes de Siguiri est un véritable casse-tête pour les usagers. La nationale Siguiri- Norassoba en est une parfaite illustration. De la sous-préfecture de Niandankoro, en passant par la sous-préfecture de Nounkounkan jusqu’au centre ville de Norassoba, les usagers traversent un calvaire.  Des dizaines d’usagers  pratiquent cette  route à longueur de journée.
Plusieurs parties de ces tronçons sont dégradés. À cela s’ajoutent des nuages  de poussière. Pourtant la route est quotidiennement pratiquée par les usagers venant d’horizons divers.  Vu la dégradation poussée de ces tronçons, plusieurs natifs de cette sous-préfecture, prennent leur destin en main.
Dans l’après-midi de ce samedi 17 février 2024, notre rédaction s’est intéressée à ce sujet qui défraie la chronique dans le Manding profond. « Nous demandons aux autorités de la transition, de jeter un regard sur Norassoba. Actuellement, nous éprouvons assez de difficultés sur cette route. Pourtant, c’est une route nationale, on peut passer par la sous-préfecture de Norassoba jusqu’au Mali. Mais de nos jours, pour quitter Norassoba jusqu’à Niandankoro, c’est plus difficile  plus qu’une traversée du désert.  Si la route reste dans cet état là, personne  ne peut la pratiquer pendant la saison hivernale », explique, Namoudou Doumbouya.
Si certains citoyens interpellent  les autorités de la transition, d’autres demandent l’aide des natifs de Norassoba résidant dans la capitale Conakry. « L’état de la route de Norassoba est plus qu’une réalité, nous demandons aux filles et fils de Norassoba qui résident à Conakry, de prendre à bras-le-corps  cette route. Nous, en temps que citoyens, on ne peut rien faire sinon que rafraîchir les mémoires. Norassoba est une sous-préfecture très peuplée mais abandonnée en matière d’infrastructures routières. Nous comptons sur les filles et fils de Norassoba qui sont au pouvoir actuellement.  Si vous ne travaillez pas dans votre village, un jour viendra, l’histoire retiendra la vérité », a dit Sidiki Traoré.
Face à cette situation, beaucoup de femmes ne sont pas restées indifférentes, celles-ci plaident les autorités de la transition.  « Notre espoir aujourd’hui, c’est le président de la République Son excellence le général Mamadi Doumbouya. L’état de la route de Norassoba est très lamentable. Même si la route n’est pas goudronnée,  venez réparer comme c’était fait. Nous sommes tous contents de l’arrivée du général  Mamadi Doumbouya à la tête du pays, mais il doit jeter un œil sur Norassoba. On ne peut rien faire sauf attendre le destin », fait remarquer Mariama Doumbouya.
Dans le même contexte,  des citoyens ont interpellé les autorités sous-préfectorales et communales de Norassoba . « Les autorités de Norassoba, le sous-préfet et le maire, nous comptons sur vous, faites le rapport de temps en temps pour que le problème de route de Norassoba soit réglé maintenant, sinon, ça ne va pas. » insiste Sékou Doumbouya. En attendant une prise de décision par les autorités sous-préfectorales de Norassoba, des milliers de citoyens des villages situés à proximité de la route, prennent leur destin en main et ils s’inquiètent de leur marginalisation.
Nouhan Konaté, correspondant à Siguiri.

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