Bras de fer Goumou-Wright : « la honte à la place publique touche tout le peuple de Guinée » (Marc Yombouno, RPG)

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Lors de l’Assemblée générale du RPG Arc-en-ciel tenue ce samedi 17 février, Marc Yombouno, ancien ministre du Commerce sous le régime du professeur Alpha Condé, s’est prononcé sur la polémique entre le Premier ministre Dr Bernard Goumou et son ministre de la Justice Alphonse Charles Wright.
Selon lui, « au sein d’un gouvernement il n’y a pas un électron libre, aucun ministre ne peut se prévaloir d’être libre sans être sous une autorité. : la brouille qui existe entre le Premier ministre et le ministre d’État de la Justice, Garde des Sceaux. Nous n’allons pas commenter, c’est des faits que nous avons vécus. Ça veut dire qu’il y a un dysfonctionnement au sommet de l’État qui se manifeste par l’insubordination au sein du gouvernement, qui se manifeste aussi par la présence des clans et la démonstration des ego. Ce qui n’est pas normal. En tant qu’ancien membre du gouvernement, nous regrettons très sincèrement ce qui se passe. Même si ce n’est pas notre gouvernement, mais ils parlent au nom de la Guinée et du peuple de Guinée. Donc, la honte à la place publique touche tout le peuple de Guinée. Au sein d’un gouvernement, il n’y a pas un électron libre, aucun ministre ne peut se prévaloir d’être libre sans être sous une autorité. Une fois que tu dis que toi le Premier ministre ne te commande pas, donc tu ne gères plus un département, parce que tous les départements sont coordonnés par le Premier ministre. Faut pas mélanger les genres. Quand on parle du judiciaire, il faut parler du judiciaire. Quand on parle de l’exécutif, il faut parler de l’exécutif. Un ministre est dans l’exécutif. Tu ne peux pas être au gouvernement et parler de ton corps d’origine, non ! Alors là vous n’êtes pas ministre », a-t-il souligné.
Par ailleurs, cet ancien ministre dit avoir fait trois remarques autour de ça. « D’accord dans son courrier, le Premier ministre a demandé de suspendre toutes les injonctions qui ont été prises sans sa connaissance. Mais qu’est-ce qu’on a remarqué, le visé a tenu un point de presse pour insister sur sa position, (rire…) Mais où on va ? Dans son courrier, le Premier ministre a rappelé que depuis le 21 septembre 2021, il avait été demandé au ministre de la Justice de faire l’état des lieux s’il faut même analyser le dossier des comptes bancaires bloqués des hauts cadres de l’État pour faire le distinguo entre ceux qui sont impliqués dans les malversations financières et quels sont ceux qui ne le sont pas à l’effet de libérer ceux qui sont transparents. Et il (Premier ministre) regrette que ce travail ne soit pas fait jusqu’à présent. Il a aussi dit que si ces injonctions si ça tenait compte de la partie judiciaire, ça ne devrait pas se limiter seulement aux DAF. Que ces injonctions devraient s’étendre aux ordonnateurs (ministres). C’est le Premier ministre qui l’a dit dans son courrier. C’est une remarque  fondamentale. L’autre remarque fondamentale, c’est que le Premier
ministre a dit que la notification d’une injonction par voie de presse, livrant les personnes à la place publique n’est pas normal. Ça y va dans la dégradation de leur image, alors que la preuve n’est pas produite », renchérit Marc Yombouno.
Christine Finda Kamano 
622716906

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