Flou autour de la transition : “il faut affronter le CNRD. Tout est réuni pour qu’il confisque le pouvoir…” (Souleymane Konaté, UFDG)

Répondant aux différentes interrogations des journalistes, ces acteurs ont, à travers le président de la commission communication de ladite coalition, confié que les manifestations de rue ne sont plus un souvenir lointain en Guinée.

« Lorsque vous vous battez pour le respect des principes démocratiques, pour la liberté et pour les droits de l’humain, vous n’avez pas autre alternative, sinon que d’affronter les gens en face pour redonner au peuple ce qui lui revient de droit. Alors la question de savoir si nous allons faire recours au mot d’ordre de manifester, il ne faut pas avoir peur des mots. Il n’y a pas d’autres alternatives malheureusement avec le CNRD. Aujourd’hui tout est réuni en Guinée pour qu’on confisque le pouvoir. Et à l’ANAD nous sommes et fermement opposés à cette initiative (… ) Nous avons été les premiers à saluer ce qui est arrivé le 05 septembre, parce que nous étions dans une situation extrêmement difficile. Lorsque qu’une minorité décide de prendre le pouvoir et le confisquer avec l’aide des juges et institutions corrompues, il appartient aux forces de défense et de sécurité d’intervenir dans le jeu démocratique pour redonner au peuple le pouvoir qui lui revient de droit. Et donc, les manifestations c’est l’âme qui nous reste. Il ne faut donc pas avoir peur de ces manifestations qui sont consacrées par tous les textes que la Guinée a ratifiés, y compris la charte qu’ils ont proposée et imposée au peuple», a indiqué Souleymane Souza Konaté de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).

Dans sa communication autour de ce sujet, le vice-président de l’ANAD a confié que l’on ne doit pas, dans un pays démocratique, interdire aux gens d’exprimer leurs ressentis.

« Lorsque les uns et les autres n’arrivent à critiquer, c’est qu’on est plus déjà dans l’esprit de la démocratie parce que la démocratie par essence, c’est la contradiction. Nous ne sommes pas dans la dictature. Il faut donc apporter du crédit à ce que les uns et les autres veillent l’apporter», a signifié Dr Édouard Zotomou Kpoghomou.