L’interdiction du voile dans les établissements : le porte-parole du MEPU-A s’explique de nouveau

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Par décision ministérielle, le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation a formellement interdit le port intégral dans les établissements publics et privés et sur l’ensemble du territoire national. Cependant, ladite décision a été mal perçue par certains qui parlent même de violation des principes de l’Islam. Interrogé hier vendredi, 06 octobre 2023 sur le pourquoi de cette mesure de Guillaume Hawing, le porte-parole dudit département est revenu sur cette polémique.

« Nous avions dit que le voile intégral est formellement interdit dans nos concessions scolaires. Mais le voile en tant que tel ne l’est pas. Et on appelle voile interdit, le voile qui couvre la tête jusqu’au pied, on ne voit aucun membre du corps c’est de cela il s’agit. Ceux qui sont à la base de la promotion de ce genre de voile, sont libres de penser comme ils veulent, mais le respect des principes de l’école est inaliénable », fait remarquer Mohamed Ansa Diawara.

À en croire ces autorités de l’Education, n’importe qui peut se dissimuler dans ce voile considéré comme un accoutrement religieux. En d’autres termes, le bien-fondé de cette mesure pense ce responsable de l’éducation, est d’éviter aux enfants d’être dans les situations inexplicables et être parfois confondus aux malfaiteurs en voulant se mettre dans cette tenue.

Plus loin dans sa communication, Mohamed Ansa Diawara est revenu sur le contenu du règlement intérieur maintenu dans les écoles au compte de l’année 2023-2024.

« Nous avons également interdit tout ce qui est extravagant. Les mèches ne sont pas portées, les percings au nez non plus, les chaînettes au pied mais aussi les jupes avec fente extra-ordinaire », a rappelé le porte-parole du ministère de l’Enseignement pré-universitaire, invitant les parents d’élèves à la modération quant à la pratique des différentes religions.

« Même l’Arabie Saoudite qui est le berceau de l’Islam, de telles pratiques ne sont pas acceptées là-bas. Il faudrait qu’on fasse la pratique de notre religion de façon modérée. Qu’on ne dise pas que nous sommes en train de dénaturer la religion. C’est juste que des gens sont en train d’extrapoler (…) », a lancé Mohamed Ansa Diawara.

Christine Finda Kamano 

 

 

 

 

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