Enseignement technique : tenue à Conakry d’un séminaire de restitution finalisée du diagnostic et des recommandations du FCE

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La Guinée a élaboré il y a deux (2), un programme décennal de l’éducation, politique unique du secteur et couvrant la période 2020-2029. Cette initiative qui vise à améliorer le secteur de l’éducation et de la formation de façon holistique, prend en compte les principales recommandations contenues dans le rapport d’état du système éducatif (RESEN).

Dans un réceptif hôtelier de la place ce vendredi 13 octobre 2023, les représentants des trois (3) départements en charge de l’éducation, ceux de l’Agence Française de Développement et autres acteurs ont penché sur la mise en œuvre de ce programme qui est d’un appui de certains partenaires du système éducatif guinéen, lesquels ont décidé de mutualiser leurs ressources financières dans un Fonds Commun de l’Éducation ( FCE), aligné aux procédures et systèmes nationaux abondé à ce jour à hauteur de 62 millions de dollars par le GPE, l’AFD et ‘UNICEF.

« Ce programme décennal pour l’éducation qui s’étend sur 10 ans, a commencé ces activités effectives il y a deux ans. Après ces deux années d’exécution, l’un des partenaires pour le financement de ce fond à l’occurrence l’AFD (Agence Française de Développement), a mandaté un cabinet pour pouvoir faire le diagnostic en vue d’identifier les goulots d’étranglement, déterminer les forces et faiblesses des dispositifs qui ont été mis en place et proposer des recommandations fortes et la mise en œuvre de celles-ci recommandations du points de vue opérationnelle(…) », a d’abord rappelé le Secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, Dr Youssouf Boundou Sylla.

L’éducation guinéenne de façon générale, est gérée par trois départements notamment, l’enseignement supérieur, le pré-universitaire et l’enseignement technique, même si ce dernier a toujours été absorbé par le ministère de l’éducation. Avec un budget variant entre

12 et 15% alloué à ces trois ministères réunis, l’enseignement technique n’obtenait parfois que moins de 3%. Ce qui constitue un paradoxe à en croire le représentant du ministre Alpha Bacar Barry, qui a plus loin lancé un message d’appui aux nouvelles autorités.

« Si c’est vrai que l’enseignement technique est la priorité du Président de la République, a l’occurrence le Colonel Mamadi Doumbouya et de l’ensemble des membres du Gouvernement, il n’y a pas de raison qu’on puisse, ne serait-ce qu’aller vers la parité entre ces trois sous secteurs de l’éducation (…) », a espéré M. Sylla.

Ce Fonds Commun de l’Éducation (FCE) est composé de trois Budget d’Affectation Spéciale (BAS) dont un par ministère. Chaque Ministre en charge selon le responsable du pool éducation, formation professionnelle et Emploi à l’Agence Française du Développement (AFD), est l’ordonnateur principal du BAS qui finance son ministère. En région et au niveau départemental précise Moussa Doumbouya, l’ordonnateur secondaire est soit le Gouverneur, soit le Préfet et les procédures pour les constructions des infrastructures scolaires primaires passent par la collaboration avec l’ANAFIC.

« L’objectif de ce diagnostic est de dresser la situation du FCE BAS en appui au ProDEG, faire un état des lieux des difficultés de mise en œuvre, après deux années d’exécution. Il nous permet, à travers les recommandations, transformées en fiches actions d’améliorer et de fluidifier la mise en œuvre du FCE par les cadres nationaux d’une part et d’autre part mettre à l’épreuve les procédures nationales et servir d’effet levier là où vous jugerez que c’est nécessaire», a-t-il mentionné, avant de signifier que les attentes de ce programme de 10 ans sont d’abord : « la capacité de pouvoir financer les stratégies et activités qui portent du changement positif dans le système éducatif national. Ce qui est recherché aujourd’hui, c’est de contextualiser l’apport du système éducatif national au contexte national et mondial. Puisque nous avons en Afrique une population très jeune qui est en quête d’expression de choix. Et donc, l’éducation doit permettre de donner la formation adéquate à ces jeunes afin qu’ils soient compétitifs sur le marché de l’emploi et capable de s’insérer dans la vie socioprofessionnelle à travers les groupements d’intérêt économiques, devant participer plus efficacement et dynamiquement au développement économique de la Guinée », a confié Moussa Doumbouya.

Sâa Robert Koundouno

(+224) 620-546-653

 

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