Association africaine de l’eau et de l’assainissement : la Guinée accueillera le 22è congrès international

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C’est sous le thème “Soutenir le développement humain en Afrique à travers les investissements dans le secteur de l’Eau et de l’assainissement” que la république de Guinée accueillera le 22e congrès international et exposition  de l’association africaine de l’eau et de l’assainissement(AAEA) en 2024.

A travers une conférence de presse, la Société des eaux de Guinée (SEG) sous la tutelle du ministère de l’Energie, de d’Hydraulique et des Hydrocarbures a tenu à faire savoir que  cette action va dans l’optique de renforcer la position internationale qui implique les défis mondiaux liés à l’eau et l’assainissement. A l’occasion de ce lancement du congrès, le Directeur de cette société, la SEG,  se dit optimiste pour trouver une solution au problème d’adduction que rencontre notre pays.

« Lors de ce congrès, il y a plusieurs retombées. Au niveau infrastructures, ça va mobiliser l’ensemble des partenaires techniques et financiers, des entreprises, mais aussi des exposants et des scientifiques qui viendront en marge du forum de l’eau organisé, accompagner encore les secteurs pour permettre de mobiliser plus de ressources, mais en même temps mettre en valeur les entreprises guinéennes. Jusqu’à aujourd’hui, nous avons peu de structures ou même d’opérateurs économiques en Guinée qui s’intéressent au secteur de l’eau.

Avec ce congrès, nous comprenons la nécessité d’aller vers un secteur louable, mais aussi à nous, ministères et SEG, concepteur des contrats permettant à la population d’avoir de l’eau.

De l’autre côté, ça va créer de l’emploi temporaire. 3 000 personnes à gérer en un mois, ce n’est pas aisé. Le côté immobilier, les hôtels, le côté culturel. Aujourd’hui la Guinée fait la promotion du Nimba, le branding Guinée.

C’est l’occasion pour l’ensemble des membres des 44 pays qui vont en région de la Guinée de nous accompagner et de comprendre que ce peuple aussi a une identité. Et l’autre aspect qu’il faut développer, c’est l’aspect culturel.

Les artisans ont une opportunité aujourd’hui de fabriquer des articles, parce que c’est pratiquement une foire de l’eau, de l’assainissement. La différence des autres où on est obligé de payer sans retouches d’investissement, mais pour cette fois-ci, nous dépensons.

Nous nous attendons à une retouche d’investissement parce que les positions sont payantes. Et les fonds mobilisés par l’AE et la CEG et le département permettront de réinvestir une partie de ces fonds-là dans les questions de la culture, mais aussi de mettre une certaine pression sur les politiques», nous apprend le président du 22e congrès de l’AAEA.

Pour lui, cette rencontre est une occasion de rehausser le niveau sociopolitique à travers la mobilisation des fonds qui est  également une porte d’ouverture pour les investissements.

« Il y a eu le forum où des montants ont été annoncés comme des dons où des entreprises ont exprimé leur besoin d’investir dans le pays. Aujourd’hui, nous sommes en train d’aller vers ces entreprises, vers ces bailleurs pour mobiliser ces ressources.

Et le congrès n’est qu’une opportunité de regrouper ces bailleurs de fonds dont on n’aura pas l’occasion, entre-temps, de mettre la main dessus, en temps de mobilisation, mais de leur dire, vous avez promis, vous serez là au congrès, avant d’être là, mettre la main à la poche pour qu’on puisse avancer.

Et dupliquer aussi cette expérience. Effectivement, sur des pays qui viennent avec leur expertise. La plupart des infrastructures, la SEG appartient à l’Etat. Mais aujourd’hui, avec la volonté politique affichée, l’Etat n’est pas contre que des investisseurs, que des entreprises guinéennes ou africaines viennent investir en contrat  et que la SEG gère l’exploitation en fournissant de l’eau. Donc c’est vraiment une opportunité pour la SEG, pour la population, pour se dire oui à la volonté politique affichée par le président de la République en payant des subventions, en faisant des montants, le cap à payer de 3 500 milliards.

De l’eau, je suis d’accord, il y aurait un cap à payer au niveau de l’eau de 3 500 milliards».

Quant au conseiller chargé de l’eau, représentant du ministère de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures lui, estime que c’est un défi que lance cette association à notre pays.

« Tous les partenaires, tous les techniciens, tous les financiers et tous les managers, ils vont être présents. C’est l’occasion pour nous, à travers ce congrès, de finaliser le travail que nous avons commencé à travers l’élaboration du chemin de l’eau et à travers la mise en œuvre de cette feuille de route. Donc pour nous, c’est une première et nous avons bon espoir que l’organisation

de ce 22e congrès va permettre une ouverture nette vers l’accès à l’eau potable de notre population. Voilà ce que je voudrais vous dire.

2,7 milliards pour vraiment donner de l’eau

à la population indonésienne, ne serait-ce que jusqu’à 2040. Donc c’est important. Il y a des questions qui se posaient par rapport au manque d’eau dans les circuits. La problématique est nette. Si je prends le cas spécifique de Conakry, le député l’a décrit, nous avons un besoin

de 400 000 mètres qu’il faut. Mais on ne produit que 150, un NECA de 350. Ça veut dire tout simplement que si aujourd’hui, on voudrait donner de l’eau 24 heures sur 24 à la population de Conakry, c’est seulement Kaloum et Dixinn qui pourraient avoir de l’eau. C’est ça. Les trois autres n’auront pas d’eau.

Mais comme disait quelqu’un, il n’y a pas de priorité en matière d’eau. On est obligé de donner par intermittence. Si vous voulez gagner de l’eau aujourd’hui, il est possible d’en avoir peut-être en deux jours. Ce problème va être résolu si nous parvenons à faire un investissement

à la hauteur et à la dimension de la problématique du besoin. Le montant de 2 700 millions de dollars. C’est le besoin»,  projette Pépé Patrice Loua.

A ce congrès international et exposition de l’association Africaine de l’eau et de l’assainissement, l’association des femmes et jeunes de l’AAEA prendront part à cette rencontre qui se déroulera du 18 au 22 février 2024.

Mayi Cissé

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