Dégradation rapide de la route à Hamdallaye : des usagers interpellent l’État

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Faite il y a moins d’une année, l’autoroute Le Prince colmatée au béton armé, au niveau du carrefour Hamdallaye rails connaît plusieurs réfections à date. Ce mercredi 02 août, les machines sont à nouveau sur les lieux pour refaire la chaussée. Ayant constaté la reprise des travaux, votre quotidien électronique a envoyé un des reporters sur le terrain pour constater de visu la réalisation de cet endroit qui enregistre une inondation à l’occasion des grandes pluies sur Conakry.

Trouvé dans la voiture, Mamadou Aliou chauffeur de taxi et pratiquant ce tronçon quotidiennement revient sur les conséquences des travaux interminables.

‘’Depuis la toute première réfection de la route, il y a de cela 8 mois environ mais à ce que je sache c’est la troisième fois. Ils ont réparé pour la première fois elle s’est gâtée ils sont revenus pour enlever ça pour mettre un nouveau béton et c’est ce qui vient de se gâter encore. Nous sommes vraiment inquiets et cette situation nous fatigue puisqu’avant qu’ils ne recommencent le travail nos pneus avaient commencé à se gâter, il y avait les fers qui étaient visibles et si tu ne fais pas attention, ça déchire les pneus. Au-delà de ça, ce mauvais état de la route crée d’énormes embouteillages. Regardez vous-même au moment où ils travaillent une route faite pour 2 voitures c’est une seule voiture qui passe. J’avais pensé que c’est les routes du quartier qui étaient faites à base du bitume pas une grande route comme celle-ci. C’est depuis 1994 la route là a été faite mais c’est à partir de l’année dernière qu’on a commencé à voir du béton colmaté avec le goudron », déplore ce conducteur de taxi.

Pratiquant cette route une dizaine d’années, ce jeune, la trentaine, et taxi motard de son état croit savoir que la dégradation rapide de la route est due au manque de sérieux des contrôleurs de l’Etat. « On a une pensée négative sur cette route là parce que depuis qu’elle est faite ça date environ de 6 mois mais cela est dû à un manque de contrôle, de suivi-évaluation des travaux mais cela peut-être dû aux passations des marchés par le favoritisme. Si c’était par la compétence, on n’allait pas refaire la route en 6 mois », a indiqué ce jeune qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat avant de formuler des conseils aux nouvelles autorités. « Je demande aux autorités de juger les entreprises à travers leurs compétences avant de leur attribuer des marchés et sortir du favoritisme ou du gré à gré »

Il faut rappeler que depuis 2020 le Ministère des Travaux publics continue de réaliser des routes en béton armé un peu partout à travers la capitale et au niveau des grands ronds-points.

Mamadou Yaya Barry 

 

 

 

 

 

 

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