Embaló au pouvoir de Conakry : « personne ne doit être exclu » des élections

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Dans une longue interview qu’il a accordée à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique (JA), le président Bissau-guinéen, président en exercice de la Cedeao a déclaré que la transition encours en Guinée est trop longue.

Umaro Sissoco Embaló qui ne fait pas dans la langue de bois indique que «cette transition est trop longue, cela correspond à la durée d’un mandat ».

Parlant des futures élections en Guinée , le dirigeant de la Guinée-Bissau ne veut pas d’exclusion : ni Cellou Dalein Diallo ni Alpha Condé, nul ne doit être exclu.

« Tout le monde doit pouvoir participer à des élections libres, démocratiques et transparentes. Personne ne doit être exclu », fait savoir le général Embaló dans JA.

Pour lui, il n’est pas souhaitable qu’un président de la transition soit candidat, en parlant de sa présidence à la tête de la Cedeao qui s’achève.

»J’ai hérité de la Cedeao dans un contexte très complexe, avec les coups d’État survenus au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Malgré cela, mon bilan est très positif. On a tout de même surmonté ces difficultés, et mis en place une stratégie contre les putschs. J’ai d’ailleurs réuni, à deux reprises, le conseil des chefs d’État-major généraux et des chefs de renseignement afin de mettre en place une force antiterroriste et anti-putsch. Cette tradition des coups d’État, qu’on avait dépassée depuis les années 1980, revient à la mode, et c’est inacceptable. En cas de putsch, une intervention rapide est nécessaire. Arriver à la tête d’un État n’est pas un fast-track ! Un militaire ne peut pas avoir de vision, en matière de développement. Je suis catégoriquement contre les putschs… », confie-t-il au journal. Et de rappeler avec insistance : «je suis un général des armées, un militaire de profession, mais j’ai laissé mon uniforme au placard pour créer mon parti. On a perdu une première fois le scrutin, mais j’ai été élu président de la République à la seconde tentative. Nous avons démontré qu’il était possible qu’un militaire devienne président, mais qu’on ne s’imposait pas en prenant les armes, en tuant des gens ou en les intimidant ».

Mayi Cissé 

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