Le Premier ministre, Dr Bernard Goumou a procédé mercredi 21 juin au lancement national des activités de vaccination intensifiées.
Le coup d’envoi de cette campagne de vaccination s’est déroulé au centre de santé de Maférinyah, dans la préfecture de Forécariah.
Le Ministère de la Santé appuyé par le PEV vise à renforcer la vaccination de routine des enfants et des femmes enceintes en Guinée afin de prévenir contre la Tuberculose, la diphtérie, poliomyélite, fièvre jaune, méningite.
Le préfet de Forécariah s’est réjouit du choix porté sur sa localité pour abriter le lancement de la campagne de vaccination. Le lieutenant colonel Mohamed Camara a souligné que vaccination permet de protéger les bénéficiaires des maladies graves pouvant avoir des complications ou des maladies contagieuses.
Devant les représentants locaux et les nourrissons accompagnés de leurs mères, le représentant de l’UNICEF a rappelé l’impact de ces maladies sur la Guinée avant de situer la responsabilité parentale pour le bien être des touts petits.
« Chaque année en Guinée, plus de 230 mille enfants ne reçoivent pas l’intégralité de leur cycle vaccinal. il est essentiel que nous poursuivions nos efforts afin que chaque enfant puisse recevoir toutes ses doses de vaccins, contribuant ainsi à une Guinée où aucun enfant ne perd la vie en raison d’une maladie évitable par la vaccination », a dit Félix Ackebo.
Et le représentant de l’UNICEF d’ajouter : « Chers Parents, la vaccination est un droit pour les enfants et un devoir pour les parents. Je vous encourage vivement à utiliser les services de vaccination et à suivre le calendrier vaccinal de votre enfant pour le protéger des maladies. En partageant les informations sur les avantages et les bénéfices de vaccination, vous allez contribuer au bien-être et à la bonne santé des enfants de Guinée».
Prenant la parole, la représentante de GAVI indique que la Guinée compte 192.000 enfants non vaccinés. Ce qui selon elle les exposent aux maladies mortelles ou invalidantes telles que la rougeole et la poliomyélite qui sont des maladies évitables par la vaccination.
Marthe Assengué Elouma a exprimé l’engagement de son institution à mettre fin à ce fléau à travers une couverture vaccinale.
« Notre ambition est de relever la couverture vaccinale de 45% en 2022 à 65% d’ici fin 2023. Cela va fortement aider à accentuer les efforts des autorités à travers le ministère de la santé pour relancer les activités de la vaccination de routine. L’engagement manifesté par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation constitue un atout important de s’assurer d’une implication effective et efficace dans la planification et la mise en œuvre des vaccinations et cela passe par la mise à disposition des vaccins » a fait savoir Marthe Assengué Elouma, représentante de GAVI en Afrique de l’Ouest et centrale avant d’annoncer que : «GAVI a par exemple octroyé une enveloppe de 52 millions de dollars de financement en espèce à la Guinée d’ici fin 2023 pour soutenir les activités de vaccination, l’assistance technique et le renforcement du système de santé ».
Le représentant du Ministère de la santé et de l’hygiène publique a tenu à remercier les partenaires pour leur accompagnement ainsi que les agents de santé pour leur rôle crucial.
« Depuis lundi, nous avons reçu l’ensemble des partenaires principalement ceux de l’alliance GAVI qui œuvrent pour la couverture vaccinale dans le monde. Tous les regards sont vers la Guinée avec une couverture vaccinale de 47%. De là, vous avez décidé de remonter de 20 points donc 65%. C’est un rattrapage intensifié qui va se faire pour pouvoir atteindre les objectifs donnés. C’est le lieu aussi pour nous de féliciter, remercier ceux qui nous ont permis et accompagné dans ce sens, c’est à dire les partenaires techniques et financiers à travers GAVI alliance qui nous permettent d’avoir ces vaccins, d’aller sur le terrain et les distribuer. Et également les agents de santé qui vont dans les confins pour atteindre ces enfants sur toute l’étendue du territoire national », dira Dr Bachir Kanté.
Le Premier ministre, Dr Bernard Goumou a déploré le taux de mortalité des enfants de 0 a 5 ans qui est de 10% en Guinée. Une moyenne qui est d’ailleurs au dessous de la barre sous régionale.
« Quand on prend l’Afrique de l’Ouest, nous sommes en bas de l’échelle de couverture vaccinale. Il y a 20 ans, la Guinée était parmi les pays exemplaires. 10% de nos enfants de 1 à 5 ans meurent. Ça, ce sont des statistiques qui doivent nous interpeller. Aujourd’hui en Guinée, les maladies qui frappent nos enfants sont le tétanos, la rougeole, la coqueluche, la méningite et je pense que c’est par la vaccination que nous pouvons freiner ces maladies. C’est pour toutes ces raisons que les enfants doivent être vaccinés », a déclaré Dr Bernard Goumou.
Le chef du gouvernement a invité les parents, les élus locaux et les acteurs de la santé à se mobiliser pour cette campagne de vaccination intensifiée. La vaccination est un droit pour les enfants.
Un sketch de sensibilisation et une campagne porte à porte ont marqué la fin de la cérémonie.
Marie Mayi Cissé
Ces maudits vaccinent ces enfants avec des poisons.
Ces vaccins ne sont que des poisons.
Les blancs ont peur de la puissance démographique de l’Afrique.
C’est pourquoi les blancs veulent coute que coute introduire l’homosexualité et les vaccinations diaboliques en Afrique mais ils ont déjà échoué.
L’occident est mort.
Les blancs qui ont esclavagisé les Africains,est ce que ces mêmes blancs peuvent combattre pour la santé des Africains? Jamais,jamais,jamais.
Les Africains doivent se méfier des occidentaux.