1ère édition Hackaton du Système des Nations Unies : Lutter contre les violences basées sur le genre et l’exclusion des personnes vivant avec handicap à travers des applications mobiles

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Le Système des Nations Unies en Guinée a procédé à l’organisation les 17, 18, 19 et 20 décembre 2021, de la 1ère édition du Hackaton. Une compétition qui vise à travers le numérique, à résoudre un problème donné.
L’initiative du Système des Nations Unies en partenariat avec le ministère des postes et télécommunications et de l’économie numérique et le ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables ayant pour but d’aider les personnes victimes de violences sur le genre et celles vivant avec handicap à travers la mise à disposition de solutions pour leur faciliter la vie.
Cette première édition porte sur deux thèmes, les violences basées sur le genre (VBG) et l’exclusion des personnes vivant avec handicap (PVH). Durant trois (3) jours, les participants répartis en cinq (5) groupes ont été invités à user de leur génie créateur pour mettre en place des applications mobiles visant à sensibiliser, résoudre et prévenir ces deux fléaux.
Selon Patrice Vahard, le représentant du Système des Nations Unies, cette initiative est un prolongement de l’action gouvernementale, des Cours et tribunaux qui permettent aussi à toute la société de participer à solutionner ces problèmes qui se présentent en société.

Patrice Vahard


« Il ne faut pas minimiser l’impact des réseaux sociaux et l’utilisation des applications mobiles aujourd’hui. Le monde s’est virtualisé et en plus il s’est rajeuni. Il est important de souligner la dimension intergénérationnelle, c’est à dire l’implication et l’innovation des jeunes. Dorénavant, la peur va changer de camp. Ce ne sont plus ceux qui se cachent dans le silence et dans l’obscurité pour commettre des viols qui vont être fiers d’avoir pu échapper à la justice. Maintenant, ce ne sont plus les victimes qui doivent avoir peur, ce sont ceux qui ont ce plan là qui vont avoir peur parce qu’on a vu des applications où il faut tout simplement secouer un téléphone pour lancer un centre d’appel, je crois que c’est important. Ça va aider énormément. L’OPROGEM, on le sait très bien fait un travail formidable dans ce sens-là, mais ça va être un complément du travail qui est fait par les autorités judiciaires, par la police, par les communautés et aussi les assistants sociaux du ministère de la promotion féminine et tout cela. Donc, pour nous, c’est important. C’est un peu comme la question des transferts d’argent, il n’y a pas très longtemps il fallait aller à la poste pour envoyer ou recevoir de l’argent mais aujourd’hui partout où on est, on peut recevoir et envoyer de l’argent. Ce sont des applications qui sont déterminantes », a-t-il expliqué.


De nos jours, nos sociétés font face à une recrudescence des violences basées sur le genre notamment les viols à répétition et la vulnérabilité des personnes vivant avec handicap. C’est pourquoi pour soutenir cette initiative : « le ministère a mis à disposition le groupe Lab. Un laboratoire qui a permis aux jeunes de pouvoir travailler pendant ces trois jours, parce que c’est une compétition qui s’est tenue pendant trois jours de travail intensif et donc aujourd’hui c’est la finalisation. Le ministère, nous accompagnons, nous facilitons et nous mettons en place de toutes les solutions pour permettre à ce genre d’initiative d’avoir plus d’impact », a expliqué Fatou Sylla Directrice Nationale des Techniques de l’information et de l’économie numérique.
Des cinq (5) applications mises en place, seules les trois (3) meilleures ont été retenues. Et des ces trois, la première place à été accordée au groupe 2, pour son application « Lambé » qui signifie en langue malinké « dignité de la femme ».
Fatoumata Dioubaté, étudiante en licence 3 de logistiques et transport à l’université Koffi Annan et porte-parole du groupe a expliqué le mode de fonctionnement de l’application.

Fatoumata Dioubaté, étudiante


« Nous sommes contents parce que ça n’a pas été facile. En trois jours, on a pu mettre une application en place. Notre application a pour nom « Lambé » qui en malinké signifie  » la dignité de la femme ». Elle a pour fonction d’alerter avant, après et dans les lieux susceptibles d’être dangereux pour les personnes. C’est une application, quand tu l’installe dans ton téléphone, il suffit de le secouer juste une seule fois quand tu te sens agressé et ça lance directement un appel aux services de sécurité proches de chez toi », a-t-elle expliqué.
En plus d’avoir offert trois ordinateurs et deux iPad aux différents groupes, le Système des Nations-Unies par la voix de Monsieur Vahard a promis d’accompagner l’ensemble de ces solutions pour leur hébergement et leur vulgarisation sur l’étendue du territoire national.

Maciré Camara
+224 628 112 098

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