Le pape François, qui a fêté discrètement jeudi ses 84 ans, a lancé un nouvel appel aux nations pour garantir l’accès du vaccin contre le coronavirus « aux plus pauvres », dans son discours de la journée de la paix célébrée le 1er janvier.
« Je renouvelle mon appel aux responsables politiques et au secteur privé pour qu’ils adoptent les mesures appropriées afin de garantir l’accès aux vaccins contre la Covid-19 et aux technologies indispensables nécessaires pour assister les malades et tous ceux qui sont plus pauvres et plus fragiles », écrit-il dans ce discours dévoilé jeudi.
Le souverain pontife argentin, qui a choisi cette année de défendre la « culture du soin » aux autres, a déploré « diverses formes de nationalisme, de racisme, de xénophobie, et aussi de guerres et de conflits qui sèment la mort et la destruction », jugeant qu’elles « prennent malheureusement un nouvel élan ».
Pour lui, « le respect du droit humanitaire doit être rappelé, surtout en ce moment où les conflits et les guerres se succèdent sans interruption ».
« Malheureusement, beaucoup de régions et de communautés ne se rappellent plus le temps où elles vivaient en paix et en sécurité » et « la famine s’enracine là où elle était inconnue autrefois », a-t-il constaté.
Le pape François, pourfendeur des guerres et des marchands d’armes, propose de mettre l’argent destiné à toutes les dépenses militaires à « un Fonds mondial pour pouvoir éliminer définitivement la faim et contribuer au développement des pays les plus pauvres ».
Le jour de son anniversaire, « célébré en toute simplicité » selon son porte-parole, le pape François a envoyé « quatre respirateurs pulmonaires au Venezuela ».
Belga