.À l’initiative de la commission des Droits de la Femme et de l’Egalité des Genres (FEMM), le Parlement européen a organisé sa première « Semaine européenne de l’égalité des genres », 25 ans après le Sommet des femmes de Pékin, en Chine.
Je me réjouis de l’initiative prise par la commission des droits de la femme en coopération avec notre commission du développement (DEVE), dont je suis vice-présidente, la commission des droits de l’homme (DROI) et la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE). Mes commentaires à ce sujet :
« Je souhaite tout particulièrement que la voix des femmes, les couches les plus vulnérables de la société, comme les femmes d’origine africaine ou les femmes Noires soit entendue partout où les préjugés et la discrimination entravent leur développement, afin que notre planète devienne un lieu où toutes les femmes pourrons développer leurs compétences, leurs talents et leur propre vision » P.H.F.
J’espère que ces débats ouvriront les yeux du plus grand nombre de personnes possible sur les problèmes qui touchent les femmes et qu’ils nous permettront de discuter des problèmes, tels que la différence de salaire entre les hommes et les femmes, le manque de femmes aux postes de direction.
Toutes les commissions du Parlement européen ont été invitées à tenir un débat sur les questions touchant les femmes et nombre d’entre elles ont répondu positivement.
Cette « Semaine européenne de l’égalité des genres » est très importante pour moi en tant que membre suppléante de la commission FEMM, car elle met en lumière les questions d’inégalité des genres en Europe dans différentes dimensions.
En tant que femme engagée, je travaille depuis des années sur les sujets suivants : la violence à l’égard des filles et des femmes, comme les mutilations génitales féminines, les mariages forcés et les féminicides ou soi-disant « crimes d’honneur »,la discrimination à l’égard des femmes, des personnes âgées et des femmes vivant avec un handicap,les femmes de la Diaspora et les migrantes.
Je suis pour l’autonomisation de toutes les filles et les femmes afin qu’elles puissent s’épanouir selon leurs propres objectifs.
Nous souhaitons pouvoir sensibiliser tout le monde sur la question de la violence domestique qui a lieu dans le monde entier et des mutilations génitales féminines, qui se pratiquent également en Europe, afin d’abolir cette coutume et d’atteindre la Tolérance Zéro d’ici 2030, conformément aux objectifs du Comité inter Africain.(CI-AF)
Dr. Pierrette Herzberger-Fofana, Députée au parlement européen
Vice-présidente de l’Intergroupe UE-ARDI (Antiracism and Diversity Intergroup)