Hausse frais d’inscription et réinscription : sit-in dans plusieurs universités du pays, ce jeudi

0

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Après avoir dénoncé la hausse des frais d’inscription et de réinscription par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à 250 000 FG pour l’inscription et 200 000 FG pour la réinscription, le collectif des étudiants pour la réduction des frais d’inscription et de réinscription (CERFIR) a décidé de tenir un sit-in dans toutes les universités et instituts publics du pays ce jeudi, 17 décembre.

Joint au téléphone, Saidou Camara étudiant en administration des affaires à l’université général Lansana Conté de Sonfonia et coordinateur dudit collectif explique : « ce jeudi, l’ensemble des étudiants pauvres de Guinée, incapables de payer les frais d’inscription et de réinscription, ont jugé nécessaire de faire un sit-in dans toutes les universités et tous les instituts publics de Guinée. Nous pensons que si on fait ce sit-in, l’Etat guinéen ou le Ministère de l’enseignement supérieur aura pitié de nous et baissera les frais d’inscription et de réinscription. »

Poursuivant, il indique que quasi-totalité des universités publiques de la capitale et de l’intérieur du pays sont déjà prêtes pour ce sit-in. Seules les universités Gamal Abdel Nasser de Conakry et Nzérékoré qui sont lentement pressées, puisque ces dernières auraient été victimes d’intimidations de la part des responsables.

 « Nous nous sommes préparés pour que tous les universités et instituts soient prêts pour ce sit-in national, mais nous avons fait l’objet d’intimidations des responsables de certaines universités qui empêchent leurs étudiants à faire ce sit-in, mais je pense que la majorité des universités sont prêtes, seulement l’UGANC et l’université de Nzérékoré qui sont un fébriles vis-à-vis du respect du mot d’ordre de manifestation. Nous n’allons pas nous décourager car c’est un combat noble, c’est un combat digne d’un citoyen qui est pauvre de demander à son Etat de faire un rabais pour la garantie de sa formation intellectuelle », a-t-il martelé.

Pour s’assurer du respect du mot d’ordre de manifestation qui se fera de façon pacifique, Saidou Camara de confier : «  L’appel que je lance à l’endroit de tous les étudiants est important et sincère, je leur demande de répondre à l’appel de leur confrère qui est dans la même situation délicate qu’eux, celui de respecter le mot d’ordre sans violence, aucune provocation verbale, aucune incitation à la violence, juste montrer les pancartes, les banderoles et les flyers pour que l’Etat à travers le ministère de l’enseignement supérieur entende ce que nous sommes en train de vivre ».

Ahmed Sékou Nabé, correspondant à Kankan

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp