Gal Baffoé, DG de la Police : « le problème, c’est après 18 heures, quand tout va finir, comment sécuriser les urnes »
Plus de 5 millions de Guinéens ont été appelés aux urnes, ce dimanche 18 octobre pour élire leur président de la république. A cette occasion, toutes les dispositions sanitaires et sécuritaires ont été prises pour assurer le bon déroulement du scrutin.
Sur instruction du commandant de l’Unité Spéciale de Sécurisation des Élections, son adjoint le général Ansoumane Baffoé Camara a effectué un constat à divers endroits de la ville en vue de rassurer les citoyens sur de ces mesures sécuritaires.
« Sur instruction du Commandant de l’USSEL étant son adjoint chargé des opérations, donc il était question de sortir sur le terrain pour me rassurer si les instructions données aux unités dans le cadre de la sécurisation des élections étaient effectivement effectives ou pas. Donc j’ai pris les deux autoroutes, j’ai commencé par l’autoroute le Prince, à tous les niveaux, tous les carrefours, on s’est arrêtés, on a vu les dispositifs et on a donné l’instruction aux unités mobiles d’aller dans les lieux où se trouvent les bureaux de vote non seulement pour rassurer nos collègues qui sont placés à ces niveaux qu’ils ne sont pas isolés, mais en même temps pour rassurer les votants pour dire qu’il y a la sécurité, rien ne peut leur arriver et qu’ils peuvent effectuer leur vote tranquillement, ils seront sécurisés », explique-t-il.
De Kagbèlen à Coléah en passant par Lansanaya, Bailobaya, Entag, Kissosso, Kenien, Hafia, puis Boussoura, le commandant adjoint de l’USSEL se dit satisfait de n’avoir constaté aucun incident
« On est allés jusque dans la zone de Kagbèlen où moi-même j’ai voté. Nous sommes revenus prendre l’autoroute Fidel Castro. Vous avez vu que ce soit Lansanaya, Bailobaya, Entag, Kissosso jusqu’à Kénien en passant par Hafia, nous sommes rentrés tout à l’heure par Boussoura, on a fait tout Matam là et actuellement nous sommes à Coléah, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de le tuer. On ne peut pas dire que ça va mais pour le moment il y a une satisfaction totale, les gens sont en train de voter massivement très rassurés et il n’y a pas encore de disfonctionnement, tout se passe bien, je suis rassuré je viens de rendre compte au commandant de l’USSEL qui est très content. On va attendre. Nous demandons à Dieu que tout se passe comme ça. Parce que le problème c’est après 18 heures quand tout va finir, c’est comment sécuriser les urnes jusqu’au lieu de centralisation. On est venu un peu prendre de l’air, on va permettre aux hommes de manger, se reposer et ressortir pour essayer de sécuriser les communes pour que les voix des uns et des autres soient vraiment sécurisées et attendre des spécialistes mais pour le moment je suis très satisfait », dira-t-il.
Les Guinéens sont plus de cinq millions à se rendre aux urnes pour élire celui ou celle qui occuper le palais Sékhoutouréya pour les six prochaines années.
Maciré Camara