Coup de tonnerre. Dans une déclaration lue ce lundi, 21 septembre à la Maison de la presse, les coordinateurs de Ratoma, Nongo, Elazologa et de Symbaya ont annoncé leur démission du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).
A travers cette note, ils dénoncent « le non-respect de la mémoire des jeunes tombés » dans le cadre de la défense de la constitution.
« D’abord pour une question de non-respect de l’âme des jeunes innocents et patriotes tombés sur le champ d’honneur, le temps et les circonstances nous ont permis d’examiner le comportement mafieux et irresponsable des leaders et des acteurs politiques qui composent le FNDC. Par la suite, à la lumière d’une longue durée d’observation, il ressort ce qui suit :
Le FNDC est un clan de leaders mafieux, cela se constate par leurs incohérences dans la prise de décision.
Le FNDC fait la guerre au gouvernement par procuration des partis politiques non par conviction démocratique.
Le FNDC est l’incarnation des maux qui gangrènent notre cher pays. Notamment : le crime, l’égoïsme, l’hypocrisie, la démagogie et la corruption.
Au sein du FNDC, il n’y ni démocratie, ni liberté. Cela se constate par la façon dont les élections s’y prennent.
Bref, nous coordinateurs à tous les niveaux, nous avons décidé de tourner cette page sombre ou la période d’or des hypocrites », dit Mohamed Bachir Diallo, coordinateur du FNDC de Ratoma qui a lu ladite déclaration.
Mohamed Cissé