C’est sous le signe « Tolérance Zéro » que ces évaluations ont démarré dans la préfecture de N’Zérékoré dans la partie sud du pays. Le lancement des épreuves a été effectué au centre de formation professionnel de la commune urbaine par le gouverneur de région Mohammed Garé. Il était accompagné des cadres de ce département.
En s’adressant aux candidats pour la circonstance, il les a invités à plus de sérénité.
« Ce que je vais vous dire, c’est de ne pas vous stresser. Nous sommes tous passés par là. Parce que ce qui est évident, c’est qu’on ne vous donnera pas un sujet qui est en dehors de votre programme. Je souhaite qu’il ait plus de filles admises que de garçons.
Je l’ai toujours dit, j’accorde beaucoup plus d’importance à l’enseignement technique et professionnel qu’à l’enseignement général.
Parce que c’est l’enseignement technique et professionnel qui développe un pays », a laissé entendre le Général de police.
Pour sa part, l’inspecteur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est revenu sur les statistiques des candidats dans la région.
« Nous avons 7 centres dans la région. Il y a le centre de Beyla, Macenta, Guéckédou. Et il y a 4 centres ici à dans la préfecture de N’Zérékoré.
Le nombre de candidat il y a 1800 qu’il faut prendre en compte dont 996 filles qui sont répartis en ces centres », a précisé Jean Guilavogui.
Du côté des candidats, l’on se dit confiants à affronter ces examens de fin de cycle et à faire du succès.
Il faut noter que ces évaluations vont durer deux semaines et se dérouleront en deux phases : la théorie et la pratique.
Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’Zérékoré