Le Mali s’enlise dans la crise. A la télévision d’Etat (ORTM), les putschistes maliens qui ont renversé mardi le président Ibrahim Boubacar Keita -dont le mandat courait jusqu’en 2023- ont tombé le masque. Le chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air colonel-major Ismaël Wagué, porte-parole du Comité́ national pour le Salut du peuple (CNSP), après une litanie de considérants promet des élections, comme l’avait fait le trublion Ahmadou Haya Sanogo en 2012.
« Nous ne tenons pas au pouvoir mais nous tenons à la stabilité du pays qui nous permettra d’organiser dans le délai raisonnable consenti des élections générales pour permettre au Mali de se doter d’institutions fortes capable de gérer au mieux notre quotidien et restaurer la confiance entre les gouvernant et les gouvernés ». Ecoutez…