Macenta : des femmes de Boffossou manifestent pour exiger que lumière soit faite sur l’assassinat d’une de leur

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La sous-préfecture de Boffosou, dans la préfecture de Macenta au sud du pays a été secouée dans la matinée de ce vendredi, 28 août, par des femmes qui ont pris d’assaut les lieux administratifs pour exiger que lumière soit faite sur l’assassinat d’une de leur au centre de police de ladite localité le 26 juillet dernier.

Joint au téléphone, un citoyen de cette localité est revenu sur le climat qui prévaut dans cette localité en ces termes : « Très tôt ce vendredi, les femmes se sont mobilisées dans la ville en prenant la destination des lieux administratifs. Partout où elles sont passées, à commencer par le bureau du sous-préfet, la commune et les services de sécurité tous ces lieux ont été fermés. Et il n’y a pas eu d’affrontement car, toutes les autorités ont accepté de se plier à la décision des manifestantes. Elles dénoncent la lenteur de cette procédure judiciaire. Au moment où je vous parle, c’est un calme précaire qui règne dans la ville », a relaté Onivogui Kaman, fonctionnaire à la retraite.

Une information également confirmée par le maire de Boffossou que nous avons également joint au téléphone. « C’est bien vrai que tous les lieux administratifs sont fermés ce vendredi ici à Boffossou. Et ce à cause des femmes qui sont venues dans les services pour demander que nous fermions nos bureaux. On voulait protester, mais finalement, on s’est plié à leur exigence. Nous les avons quand même sensibilisé de rester derrière la justice parce que nul n’est au dessus de la loi », a laissé entendre Georges Kaman Guilavogui.

Pour rappel, le 26 juillet dernier, une femme a été assassinée dans les locaux du centre de poste de police de la sous-préfecture de Boffossou. La victime qui était détenue dans ce poste avait été qualifiée par le commandant de malade mentale. C’est lorsque son mari était allé chercher à manger qu’à son retour, qu’il a trouvé sa femme égorgée. C’est le commissaire qui est alors accusé comme présumé coupable de ce crime horrible qui a semé la panique dans cette localité.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le suspect du crime est transféré à la Maison Centrale de N’zérékoré pour être jugé.

Amara Souza Soumaoro, Correspondant à N’zérékoré

 

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