Quelques jours après la sortie médiatique du Président de la République invitant les agents commis à la lutte contre le coronavirus, à associer tous ceux qui peuvent apporter leurs expertises en la matière, la Fédération des Associations Cliniques, ONGs et Paracliniques (F-ACPG en abrégé) a organisé ce jeudi 30 avril 2020, une conférence de presse à la maison commune aux journalistes sise à Kipé Dadya dans la commune de Ratoma pour s’exprimer sur la lutte contre cette pandémie.
Devant un parterre de journalistes et sans détour, ces médecins ont mis l’occasion à profit pour déclarer avoir mené des démarches pour adhérer à l’équipe de prise en charge des cas positifs de Covid-19, en vain.
« Avant cette conférence, nous avons fait des lettres de plaidoyer adressées à trois institutions. Il n’y a pas plus d’une semaine, on a envoyé une lettre au ministère de la santé, à l’Agence Nationale de sécurité sanitaire et à la fondation PROSMI. Et nos équipes sont en train d’élaborer des plaidoyers pour d’autres institutions internationales », a précisé Golé Béavogui, président de cette fédération.
Analysant la gestion de cette pandémie depuis son apparition en mars dernier en Guinée, le secrétaire permanent, Dr Mohamed Diakité pense que l’ANSS a besoin d’aide dans cette lutte. C’est pourquoi, il souligne qu’ils sont disponibles à aider l’Etat dans la lutte contre cette pandémie ravageuse.
« L’ANSS seule ne peut pas gérer cette pandémie. Si vous avez vu au départ, c’était le centre de Nongo ensuite, il y a Donka qui est ouvert et actuellement les malades de Donka testés positifs sont hospitalisés au Camp Alpha Yaya. Cliniciens que nous sommes, de la même façon qu’a été associés au temps d’Ebola, nous sommes là pour dire que nous sommes prêts à accompagner l’État. C’est le combat de tous mais, particulièrement nous les médecins. Si dans ce sens l’État pouvait aussi penser aux médecins du privé, nous sommes prêts à accompagner l’État dans l’éradication de cette pandémie », a-t-il martelé.
En raison de leur proximité avec la population, ces cliniciens demandent aux autorités sanitaires de doter leurs structures en équipements de protection individuelle (EPI) et de test au Coronavirus.
Mohamed Cissé
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