Dans le but de contribuer au renforcement des barrières sanitaires contre le coronavirus, ils sont nombreux les chefs d’ateliers de couture à se lancer dans la confection locale des masques, cache-nez ou bavettes dont le prix varie entre 2500 et 5000 francs guinéens.
A Boké, apprentis et maîtres d’ateliers de couture commencent à inonder le marché pour promouvoir leur production. Ici, les prix varient selon la qualité du tissu.
Du constat, cette fabrication dite locale est plus sollicitée que celle importée.
« Moi, je préfère le masque local à celui appelé industriel. On peut par exemple, laver les bavettes artisanales mais pas celles importées, non. Voilà un peu la différence « , lâche une femme, visiblement contente de s’être procurée un masque local.
Pour d’autres, « des bavettes locales sont plus économiques, garanties et plus accessibles que les masques importés. »
Mamadouba Camara, Boké