Kindia/Mariama Ciré souffre d’éléphantiasis : ‘’ma maladie s’est aggravée après une opération à l’hôpital Donka’’

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Une femme, âgée de 58 ans, souffre d’éléphantiasis dans Sabouya, un district de la sous-préfecture de Friguiagbè.

D’après Mariama Ciré Sylla, c’est suite à une intervention chirurgicale subie à l’hôpital Donka de Conakry que sa maladie s’est aggravée.

En difficulté de se déplacer, Mariama Ciré Sylla est aujourd’hui dans une situation pénible. Cette pathologie contractée il y a de cela 5 ans a rendu la pauvre victime désespérée.

Interrogée, Mariama Ciré Sylla raconte comment elle est devenue victime de cette affreuse maladie. « J’ai contracté cette maladie il y a de cela 5ans. J’étais couché une nuit, j’ai ressenti une démangeaison au niveau de mon pied, j’ai gratté jusqu’à ce que ça s’est blessé. Après cela, les gens ont dit le nom d’une maladie traditionnelle, mon frère est venu m’envoyer à l’hôpital Donka. J’ai subi une opération chirurgicale effectuée par un docteur du nom de C. pour une somme de quatre millions de francs guinéens. Avant l’opération, mon pied n’était pas comme ça, c’est après l’opération qu’il s’est enflé comme ça et cela fait 5 ans que mon pied est dans cet état ».

Depuis le début de cette tumeur, la victime dit avoir beaucoup dépensé pour recouvrir sa santé mais les résultats se sont toujours attendre.

« J’ai effectué plusieurs déplacements accompagnés de grosses dépenses pour traiter cette maladie. Partout où je suis parti, j’ai dépensé au moins 500 mille francs guinéens, je n’ai aucun soutien à présent, mon mari n’est plus, je n’ai pas d’enfant et aucun membre de la famille pouvant m’aider à faire face de cette maladie. Aujourd’hui je me contente du traitement traditionnel car non seulement je ne fais plus le commerce mais aussi je souffre énormément. Je demande aux personnes de bonne volonté de penser à moi et de venir à mon secours pour que je puisse me séparer de cette maladie », dit-elle, d’un ton émouvant.

A noter que cette maladie appelée éléphantiasis ou filariose est causée par des parasites ou vers ronds appelés nématodes. Elle se manifeste au niveau de la peau, des vaisseaux lymphatiques et sur les membres.

Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia

623 08 09 10

 

 

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1 commentaire
  1. CONDÉ ABOU dit

    Excellente communication Médiaguinée, et félicitations pour la pertinence du sujet.
    Selon saveurs-et-sante.com/sante/2646220-les-maladies.., l’OMS recense 17 maladies tropicales négligées (MTN) y compris l’éléphantiasis. Elles regroupent les maladies virales, bactériennes ou parasitaires.

    Ces pathologies portent le nom de Trachome, ulcère de Buruli, Pian, Maladie de Chagas, leishmaniose ou filariose lymphatique. Malheureusement, ces maladies sont souvent mal connues du grand public, alors qu’elles concernent près d’un milliard de personnes sur la planète, dont une bonne partie en Afrique.

    Quel est le plus gros problème de ces maladies ? Ces maladies sévissent dans des zones de pauvreté extrême et dans les pays vulnérables. De ce fait, elles ne représentent qu’un faible intérêt financier pour les laboratoires pharmaceutiques.

    Or, la localité de Sabouya où se trouve notre compatriote Mariama Ciré et d’où est partie l’infection par piqûre de moustiques, est toute proche du Centre Universitaire de Foulaya où vivent des milliers de jeunes Etudiants et leurs Professeurs.

    Autant de soucis pour prendre au sérieux la lutte contre l’éléphantiasis dans cette zone potentiellement exposée à l’agent vecteur de la maladie.

    Selon Wikipédia, l’éléphantiasis désigne une augmentation considérable du volume (plusieurs fois la taille normale) d’un membre ou d’une partie du corps. Il s’agit d’un lymphœdème, dur et chronique, qui est un épanchement de la lymphe en dehors du système lymphatique, dans les tissus sous-cutanés.

    Dans les pays tropicaux, il s’agit d’une complication chronique et grave d’une filariose lymphatique, maladie parasitaire. La maladie est causée par un ver nématode, dont les larves sont transmises par piqûre de moustiques.

    POSIIBILITÉS DE TRAITEMENT ET PERSPECTIVES DE PRISE EN CHARGE SELON L’OMS

    Toujours selon Wikipédia, en ce qui concerne son traitement, le 1er Avril 2008, le Directeur du contrôle des maladies tropicales négligées (MTN) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Docteur Lorenzo Savioli, estime possible l’éradication de la filariose lymphatique avant 2020 « en administrant systématiquement une fois par an une combinaison d’albendazole et de Mectizan ».

    Ce traitement vise à supprimer la cause de l’éléphantiasis. Un aspect chirurgical peut venir en complément pour traiter les malformations causées par l’éléphantiasis.

    Le 16 Juillet 2018, l’OMS annonce que l’éléphantiasis a été éradiquée pour la première fois au Togo, avant même les géants africains (Nigéria et l’Afrique du Sud) ou des pays africains de population comparables mais économiquement plus avancés (Burkina Faso, Bénin et Ghana) et d’autres grands pays sur d’autres continents également touchés (Inde et Brésil), qui ont entrepris des plans ambitieux soutenus par l’OMS mais sans encore pouvoir y parvenir.

    QUE FAUT-IL SUGGÉRER À NOTRE COMPATRIOTE SOUFFRANTE ET À SA FAMILLE ?

    C’est s’adresser de vive voix au Ministère de la Promotion Féminine et de l’Action Sociale et au Ministère de la Santé Publique en vue d’un appui urgent ou d’une prise en charge en faveur de notre compatriote Mme Mariama Ciré auprès d’hôpitaux spécialisés au Maroc ou en Tunisie.

    Et puis, il serait souhaitable de faire une plus grande communication autour du sujet en synergie avec les autres grands médias nationaux y compris la RTG, pour interpeller les bonnes volontés même dans le secteur privé, en vue de l’aide en faveur de la compatriote très souffrante rien qu’à regarder son état physique actuel incroyable.

    Merci Médiaguinée pour tout ce que vous pouvez faire de plus, mais le temps presse pour sauver la pauvre dame du pire.

    En coopération avec vos confrères, il serait souhaitable d’en faire une cause nationale pour sauver Mme Mariama Ciré et également protéger la Cité Universitaire de Foulaya, grâce à un engagement médiatique plus soutenu.

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