Port de Conakry : deux dames, deux catastrophes !!!
La République tombe et saigne comme un bœuf. En nommant deux dames à la tête du port de Conakry, Alpha Condé était sûr de sauver le patrimoine national de la tempête. Erreur. Des mois après, le port autonome de Conakry (PAC) a plus que besoin de grand ménage. Deux dames se donnent régulièrement en spectacle. Ce lundi, alors que les travailleurs étaient en assemblée générale pour protester contre la concession du port conventionnel de Conakry pour 25 ans à la société turque Albayrak, Hawa Keïta, directrice générale du PAC est apparue pour expliquer d’une voix tremblotante les raisons qui l’ont motivée à apposer sa signature sur le document. A l’en croire, elle a été invitée par le chef de l’Etat à signer la convention. Pis, elle dit n’avoir pas pris connaissance en profondeur du document qui fait aujourd’hui tant jaser dans la cité. Bourde sur bourde, Hawa déclare que les gens doivent faire la différence entre les contrat signés par le port et ceux signés par l’Etat au nom du port. La convention ainsi signée selon Hawa est bien de la 2è option.
‘’ (…) Je n’ai jamais dit qu’il faut l’avis du Président de la République pour vous rencontrer. Je reconnais que c’est lui qui m’a nommée au port. Mais j’ai dit que je ne peux pas le braver. Si le président demande que je signe un contrat, qui a fait l’objet d’examen, depuis le début de l’année on est avec ce contrat. Nous avons apporté toutes les observations que nous pensions, nous avions déposé au niveau de la Présidence. D’autres observations ont été prises en compte. Aujourd’hui, si le président m’appelle de venir signer un contrat et que certaines observations ont été prises en compte dans le contrat, je ne peux pas refuser. Je ne peux pas mieux savoir ce qui est bon pour ce pays que le président. Je n’ai pas le contrat, j’ai signé et le contrat suit son cours. (…) J’ai juste signé et mon adjointe a cacheté’’, se défend Hawa.
L’autre nullité effarante c’est son adjointe. Elle s’appelle Aïssata Aribot, une sœur du politique Baïdy Aribot de l’UFR, 2è vice-gouverneur de la BCRG. Au lieu de défendre la convention en tant que numéro 2 du port, elle confie non sans étonnement qu’elle n’a rien signé et qu’elle n’a joué que le rôle de second couteau dans ce feuilleton qui pourrait ressembler à ‘’Mari mar la del bario’’ de l’actrice très connue ‘’Thalia’’. Elle confie également que c’est la directrice générale, sa grande sœur (n’tara) qui a signé le contrat, « moi j’ai mis le cachet ». ‘’Je la respecte, je la prends comme ma grande sœur c’est pourquoi j’ai apposé le cachet mais c’est elle qui a signé le contrat’’, se lamente la DGA. Ridicule, quand tu nous tiens!
Mediaguinee
‘’Je la respecte, je la prends comme ma grande sœur c’est pourquoi j’ai apposé le cachet mais c’est elle qui a signé le contrat’’.
Traduction: mon égo et ma petite personne sont plus importants que l’interet de toute une Nation.
C’est la Gouvernance made in Alfa Condè Pèèèèèpoui. Toujours l’interet personnel au dépend de l’interet general. Ou comptons-nous allés ainsi?
Bonne journée à tous.