Promotion de l’emploi et autonomisation des femmes : ce qu’en pensent les directeurs généraux de l’AGUIPE et l’ONFPP

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Comme nous l’annoncions, le ministre en charge de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, de l’Emploi et du Travail, Lansana Komara en compagnie d’une forte délégation de son département séjourne depuis dimanche dernier, dans le pays profond pour constater de visu, les nombreuses réalités qui relèvent de son Ministère.

De Kindia en passant par Mamou, Faranah, Kissidougou, Gueckédou, Macenta, N’zérékoré et Beyla,  le ministre et sa suite ont pu comprendre et voir le fonctionnement des centres de formation et des nombreux groupements féminins qui évoluent dans des activités génératrices de revenu.

Au terme de cette mission commando, Lucien Beindou Guilao et Sékouba Mara respectivement Directeurs généraux de l’ONFPP et de l’AGUIPE se sont confiés à l’envoyé spécial de MEDIAGUINEE. Lisez !

Sékouba Mara, Directeur Général de l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi (AGUIPE) : ‘’ Pour cette première tournée, Monsieur le ministre s’est fait accompagné par des cadres qui traitent carrément de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, mais également vous avez le Directeur général de l’Office National de la Formation Professionnelle et du Perfectionnement (ONFPP) ainsi le Directeur général de l’AGUIPE que je suis. C’est pour dire aujourd’hui que ça se justifie bien en République de Guinée que l’emploi et le travail soient avec l’enseignement technique parce qu’il faut faire en sorte que la pyramide s’inverse dans notre pays. Vous avez la plupart des jeunes qui accèdent à l’université, l’enseignement technique pour l’essentiel, les gens n’aiment pas parce que simplement il y a un problème d’équipements, ou un problème de sensibilisation ou un problème même d’orientation politique du Gouvernement. C’est pourquoi le Gouvernement a souhaité lier l’insertion à l’enseignement technique pour faire en sorte que la demande criarde, parce que nous on est l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi, nous savons les difficultés que les entreprises, surtout minières aujourd’hui ont pour recruter les techniciens à tous les niveaux. Vous avez bon nombre d’expatriés qui travaillent dans ce secteur-là et il revient à l’Etat, malgré la politique nationale de l’emploi qui s’adresse à tous les Guinéens et à chaque couche de faire en sorte dans l’enseignement, l’orientation soit donnée à l’insertion. Quand tu fais l’enseignement, tu as la capacité de t’auto-employer, de travailler dans une emprise ou même de travailler dans auprès de l’Etat. Donc il y a plus de chance quand tu travailles où quand tu as une bonne maîtrise à l’enseignement technique de trouver aujourd’hui un emploi que tu sors dans une université et aller sur le marché de l’emploi avec le nombre grandissant qu’on a. Donc la nouvelle politique est que l’enseignement technique soit aussi performant pour faciliter l’insertion des jeunes à travers ces formations pratiques.’’

Lucien Beindou Guilao, Directeur Général de l’Office National de la Formation Professionnelle et du Perfectionnement (ONFPP) : ‘’Les efforts que nous déployons se trouvent dans le programme d’amélioration et le programme d’autonomisation des femmes par l’apprentissage et la formation qui est un programme initié sur fonds propre et qui va nous coûter 15 milliards de francs guinéens sur trois (3) ans, ce qui est déjà un gros effort financier. Nous avons mobilisé aussi tout notre personnel à cette mission qui est celle d’autonomiser les femmes. Parce que comme je le disais à Faranah, on a remarqué et les statistiques sont là, sept (7) personnes sur 10 pauvres sont des femmes. On a remarqué aussi qu’une femme instruite a beaucoup plus de tendance à amener ses enfants à l’école, à scolariser la jeune fille. Tout ça, pour dire qu’une jeune fille scolarisée est infranchissable quand il y a les violences faites aux femmes, quand il y a l’immigration parce qu’elles ont de la connaissance et elles savent ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Nous avons aussi constaté qu’une femme, quand elle gagne 100 francs, elle remet 90 francs dans l’éducation de ses enfants, dans l’entretien de son ménage. Et, la pauvreté est essentiellement chez les femmes. Donc, en réduisant la pauvreté au niveau de ces femmes en milieux rural et périurbain, on baisse de façon drastique la pauvreté au niveau national. Donc c’est un projet qui est conforme à la vision du Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé et nous l’avons lancé depuis déjà 2 et demi aujourd’hui et de nos jours, il va plutôt bien…’’

Propos recueillis par Youssouf Keita, envoyé spécial

+224 666 48 71 30

 

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