Elections communales : la CENI communique sur la situation globale du processus
Les commissaires de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) étaient ce samedi, 04 Novembre 2017 à la Maison de la presse, pour décliner la situation globale de l’institution par rapport à l’organisation des élections locales, prévues le 04 février prochain. Ont pris part à cette conférence de presse : Bakary Mansaré, vice-président, Dr Amadou Kaba, Directeur du Département Transparence, Mme Camara Djenabou Touré, Directrice du Département de la Planification et du Fichier Electoral, Etienne Soropogui, Directeur des Opérations, Me Francis N’fa Koulémou, Directeur adjoint du Département démembrement et Aly Bocar Samoura, Directeur de la Communication.
Au nom du bureau de la CENI, Bakary Mansaré, vice-président de la CENI, a tout d’abord rappelé que ces élections locales permettront aux citoyens de pouvoir élire leurs représentants dans les différentes circonscriptions électorales afin de promouvoir le développement socioéconomique dans leur localité. « Juste après la vulgarisation du chronogramme du 04 février 2018, la CENI, à travers ses différents départements, a initié des missions sur le terrain pour pouvoir évaluer le fonctionnement pratique des démembrements. Et nous rentrons de cette mission à l’échelle de toutes les circonscriptions urbaines et rurales du pays », a indiqué Bakary Mansaré, vice-président de la CENI à l’entame de cette conférence de presse. Avant de dire que les médias ont un rôle capital dans ce processus. « Il s’agit d’informer, de sensibiliser d’éduquer les citoyens afin de leur permettre de mieux adopter des attitudes pour un choix rationnel. », a-t-il indiqué.
Après cette brève intervention du Vice-président, des commissaires ont pris la parole pour éclairer la lanterne de l’assistance sur le travail abattu. Ainsi, Etienne Soropogui, Directeur des Opérations, a tenu à informer que : « Tout récemment, l’institution a tenu un atelier important à Novotel de Conakry. Avec l’ensemble des acteurs, la CENI avait décliné le chronogramme opérationnel des élections locales. A l’issue des travaux, nous sommes arrivés à la conclusion qu’on pouvait techniquement organiser des élections le 04 février 2018. Ce chronogramme est un chronogramme divisé en 15 familles d’activités, avec 72 sous-activités », a expliqué Etienne Soropogui.
De son côté, Mme Touré Djénabou Camara, Directrice du Département de la Planification et du Fichier Electoral, a fait l’état des lieux de la liste électorale, c’est-à-dire comment l’institution avait travaillé pour produire les listes électorales définitives. « Nous avons commencé à améliorer la cartographie depuis 2016, après l’organisation des élections présidentielles de 2015. Après la réception de tous les rapports que la CENI avait reçus de l’élection présidentielle, la première opération que nous avons eu à faire, c’est de rattacher l’ensemble des bureaux de vote aux secteurs. Nous avons quitté des districts aux secteurs mais, les hameaux ne sont pas encore pris en compte par l’administration. Vu que nous allons vers ces élections communales, il faut que chaque électeur soit dans son district ou dans son quartier. En zone rurale, il faut que les électeurs soient à deux kilomètres. En zone urbaine, il faut qu’ils soient à 5 km. Nous avons produit une liste électorale provisoire ; c’est celle-ci que nous allons envoyer sur le terrain. Nous allons mettre plus de 2000 commissions sur le terrain pour l’affichage de ces listes. Ces commissions seront composées des gens qui peuvent lire. Ils vont aider nos parents à s’identifier. La CENI va essayer de réajuster les bureaux de vote. Donc, c’est cette mission que nous allons mener pendant 15 jours sur le terrain avec un battage médiatique… », explique Mme Djenabou Camara.
Thierno Younoussa