Dixinn: cris de soutien, poing levé…, Sékou Jamal Pendessa au tribunal

«Libérez Sékou Jamal Pendessa», c’est le slogan scandé par des journalistes fortement mobilisés ce lundi 22 janvier 2024, arrêté a la suite d’une manifestation tenue pour la libération des ondes des médias et des réseaux sociaux.

Après une longue attente devant le tribunal de première instance de Dixinn, à la périphérie duquel où il a été arrêté le vendredi dernier, Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du SPPG, sous la garde d’un gendarme de la gendarmerie de recherche de Kipé, s’est présenté le poing levé, un sourire aux lèvres et coiffé de son chapeau tradionnel.

À proximité de ses nombreux confrères, il a scandé a plusieurs reprises  » camarades, salut! ».

Pour Abdoulaye Cissé, responsable de communication de la structure syndicale, cette action est un moyen de mettre fin aux actions du SPPG.

«Ce qu’il faut retenir, c’est que nous sommes là , nous sommes déterminés. Et tant que notre général ne sera pas libéré, nous allons continuer le combat.

Une action syndicale devant se tenir à ce jour par le SPPG, Abdoulaye Cissé estime que cette arrestation vise à affaiblir les agissements du SPPG.

On avait projeté de faire une autre marche aujourd’hui, on devait même tenir une réunion stratégique avec nos partenaires mais malheureusement nous avons un leader qui est arrêté, il faut d’abord que ce leader soit complètement libéré et nous allons prendre d’autres décisions pour mener le combat. Comme on l’a dit, je le réitère le combat est loin de finir, est loin d’être terminé jusqu’à ce que la liberté de presse puisse être une réalité dans notre pays », a-t-il exprimé. Et de préciser: « Il a été arrêté le vendredi dernier, on pouvait le recevoir le même jour mais si vous voyez que le procureur a décalé jusqu’aujourdhui, vous savez  que notre manifestation devait avoir lieu aujourd’hui. Vous comprendrez que que c’est un jeu, nous avons compris mais cela ne nous ébranle guère. Nous allons continuer. Une fois que le général Pendessa sera libre,  nous allons nous retrouver avec nos partenaires et définir d’autres moyens… »

Au moment où nous mettions cet article en ligne, le secrétaire général de la structure syndicale SPPG était en audition, accompagné de son avocat.