Doumbouya fixe la date du référendum : « le gouvernement n’est pas à la hauteur de faire respecter cet engagement » (Abdoulaye Kourouma)
En conférence conjointe ce jeudi, 03 avril 2025, le président du Rassemblement pour la Renaissance et le Développement (RRD), s’est prononcé sur la décret présidentiel fixant la tenue du référendum au 21 septembre à venir. Insistant sur les préalables notamment la tenue d’un dialogue à l’effet de s’entendre sur un timing, l’honorable Abdoulaye Kourouma, a également parlé de l’incapacité du gouvernement dirigé par Amadou Oury Bah, devant respecter ce décret pris par le Général président de la transition, Mamadi Doumbouya.
« Ce décret est un pouvoir discrétionnaire du chef de l’État. Mais en tout ce qui concerne les élections, en tout ce qui concerne les problèmes de la nation, il faut du dialogue, il faut un consensus autour de ça. Pour moi, un dialogue serait vraiment mieux comme préalable avant de prendre un décret, avant de faire quoi que ce soit.
Je suis pour le dialogue avant quoi que ce soit. Parce que la date n’est pas tenable, vu qu’on ne connaît même pas l’OGE qui organise les élections. Il faut décrisper pour se mettre d’accord sur le temps et la modalité d’organisation des sondages. Nous, nous insistons sur le dialogue. Notre priorité, c’est le dialogue « , a d’abord indiqué l’honorable Abdoulaye Kourouma.
Poursuivant, il a souligné qu’il n’y a pas de sacrifice de trop pour la stabilité d’un pays, pour la cohésion d’un pays, pour la concorde dans un pays. Et donc a-t-il dit, la solution, c’est le dialogue.
« Ça fait la troisième fois ou la quatrième fois que le Président de la République se prononce sur la période des élections. Il faut le dire, nous avons un gouvernement incompétent pour tenir la promesse du président de la République. Il faut le dire. Mais dans le dialogue, un cadre technique peut ressortir pour aider, pour appuyer le gouvernement. On ne fait pas dédire à un chef de l’État. Il a dit, on lui a fait dédire. Cela dénote l’incapacité du gouvernement. Il faut associer des acteurs sociopolitiques. Il faut créer un dialogue. Le gouvernement n’est pas à la hauteur de faire respecter l’engagement du président de la République. Il faut le dire. C’est clair. Il ne faut pas qu’il continue à envoyer des documents devant le président, à lui faire signer des décrets. Ça, 100%, ça ne marchera pas. Ce n’est pas bien « , a tranché l’honorable Abdoulaye Kourouma.
Sâa Robert Koundouno