Conakry : des agents du RAVEC fâchés pour salaire impayé
Conakry : des agents du RAVEC en colère pour salaire impayé
Des agents du PN-RAVEC (Programme National de Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil) ont manifesté leur mécontentement devant la Mairie de Matoto, ce jeudi 06 mars 2025. Ces agents membres de la commission d’administration et de renseignement (CAR) de Matoto (Simbayah), recensés et formés pour le dénombrement de la population n’ayant pas d’extrait d’acte de naissance, réclament leurs uniques salaires pour lequel ils ont signé au compte de la commune.
Préalablement engagés pour un mois, ces grévistes disent avoir travaillé 2 mois dans le recensement.
«On a fait un mois de travail avec RAVEC. Ça fait 2 mois maintenant qu’on n’a pas reçu notre salaire, et donc nous sommes venus ici afin que nous soyons en possession de notre dû. Notre salaire d’un mois. Le quartier a fait appel aux personnes disponibles et on a suivi la formation, nous sommes allés sur le terrain pour identifier les personnes qui n’ont pas d’acte de naissance durant un mois. Après, on devait être payés au mois de février, mais jusqu’à maintenant au mois de mars-là, on n’a pas reçu notre salaire. Donc nous nous sommes décidés de venir ici, de rencontrer Monsieur le Maire afin qu’il puisse nous situer sur notre sort », fulmine le porte-parole Lansana Chérif.
Évoluant dans un cadre sectoriel bien que recrutés par commune, ces agents de la CAR disent avoir entamé plusieurs démarches sans suite favorable.
«On est passé sau niveau de Monsieur le chef du quartier de Simbaya école. Il n’y a pas d’issue si favorable, on y a été à maintes reprises. Donc, c’est la raison pour laquelle on s’est décidé maintenant de venir voir Monsieur le Maire. C’est une centaine de personnes. On n’a pas rencontré Monsieur le Maire d’abord, et c’est ce matin-là qu’on s’est décidé. Donc nous allons paisiblement rencontrer Monsieur le Maire et on va lui dire le problème qu’on a parce que nous sommes ces citoyens, il est là pour nous défendre. On a convenu de travailler un mois après », déclare le porte-parole.
«Nous demandons à l’autorité et à Monsieur le Président Général Mamadi Doumbouya, de faire le constat : la jeunesse guinéenne souffre aujourd’hui énormément. Il y a les pères et mère de famille parmi nous qui ont durement travaillé, mais jusque-là ils ne sont pas entrés en possession de leur argent. Oui ce sont les mêmes cas, c’est pareil. Les travaux sont terminés depuis le 10 février 2025. On a terminé la zone qu’on nous a confiée», a-t-il soutenu parlant de la zone Kondébounyi secteur 3.