Conakry: 66 structures sanitaires jugées non conformes, 3 d’entre elles traduites en justice

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Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, à travers le comité technique national de lutte contre les pratiques médicales et paramédicales illégales, le trafic et la contrefaçon des médicaments et autres produits de la santé, a animé une conférence de presse ce samedi 1er Mars 2025 à Kaloum.

Dans le cadre de la poursuite des actions d’assainissement du secteur de la santé engagé par le CNRD, le comité a effectué des inspections dans 130 structures sanitaires privées de la capitale Conakry.

Selon le président du comité, également inspecteur de la Santé, Dr Aly Badara Camara, 66 ont été jugées non conformes dont 3 illégales.

«Du 26 décembre 2024 jusqu’au 21 février 2025 donc, les équipes du comité technique national sont passées dans 130 structures médicales et paramédicales. Parmi elles, 64 ont été trouvées conformes, 66 non conformes. Et parmi les non conformes, il y a 3 structures dans lesquelles on a trouvé des pratiques illégales, soit le concerné n’est pas spécialiste du domaine et il est en train de soigner des Guinéens, soit il est en train de faire la médecine, en même temps il fait le commerce de médicaments dans sa structure, soit il n’est pas spécialiste en chirurgie, nous l’avons trouvé en train d’opérer ».

Sur les 66 non conformes, une poursuite immédiate est engagée contre les 3 structures accusées  de pratiques illégales.

Pour le président du comité national de lutte contre les pratiques médicales et paramédicales illégales, le trafic et la contrefaçon des médicaments et autres produits de santé, cette réplique judiciaire est non négociable.

« Les 3 derniers cas que j’ai cités, là, c’est des cas judiciaires. Ils sont renvoyés vers la gendarmerie qui fait partie de la mission. La direction centrale des investigations judiciaires les entend, rend compte au parquet compétent. Il n’y a pas d’état d’âme.

Il faut que les gens sachent que lorsque vous exercez illégalement la médecine en Guinée, vous vous exposez au risque d’aller en prison. Quand c’est comme ça, on fait attention. Pour les autres non conformes, l’objectif, ce n’est pas de fermer pour fermer. On ferme pour obliger les gens à corriger les imperfections qui existent sur leurs structures. Si par exemple la structure fonctionne sur 3 activités différentes et que la 4e activité c’est la chirurgie. Qu’on rentre dans le bloc opératoire, on trouve que les murs sont en peinture fom comme c’est le cas ici, ce qui n’est pas du tout correct pour un bloc opératoire. On exige la mise en place des faïences, ça évite beaucoup de problèmes. S’il y a des problèmes de cloisonnement au niveau de la structure, nous mettons les gens dans un processus de normalisation. C’est à dire que même  si tu as des documents, tu ne peux pas te permettre d’exercer dans certaines conditions. Et nous quand on les découvre, ces conditions anormales, on vous contraint à régler ces problèmes afin de vous laisser continuer à exercer tranquillement», a fait savoir l’inspecteur.

Les 130 structures étant uniquement à Conakry, ce comité d’identification et de fermeture des structures sanitaires illégales et non conformes également active pour la répression des infractions relatives à l’exercice illégale des professions liées à la santé projette une extension de son intervention à l’intérieur du pays.

«L’étape suivante dans les perspectives du comité, c’est d’aller vers les régions et préfectures, préparer le déploiement de cette mission à ces niveaux. Mais prendre toutes les dispositions pour éviter qu’il y ait des écarts et des abus»

Mayi Cissé 

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