A quelques jours du mois de Ramadan et du carême chez les Chrétiens, la Direction Générale des Douanes (DGD), la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée (CCIA-G) et la Direction Nationale du Commerce Intérieur et de la Concurrence (DNCIC) ont signé, jeudi 20 février, un protocole d’accord portant sur la régulation des prix des denrées de première nécessité.
Cette initiative vise à rendre plus abordables des produits comme le riz, la farine, le sucre, l’huile végétale, l’oignon, le poulet et la viande, allégeant ainsi le fardeau des familles en cette période de grande consommation. Cette initiative, qui vise à soulager les ménages en cette période de forte consommation et qui répond à une attente forte de la population, est accueillie avec enthousiasme par de nombreuses familles guinéennes, en particulier les femmes qui gèrent le budget alimentaire du foyer.
Aïssata Diallo, commerçante au marché de Sonfonia, exprime son soulagement : « Avec la flambée des prix ces derniers mois, nous avions du mal à nous approvisionner en quantité suffisante. Et même la clientèle était rare et nous reprochait de beaucoup choses, sans savoir que la hausse des prix, ne dépend pas de nous aussi, puisque nous avons aussi des fournisseurs(…). Mais gloire à Dieu, le président et son entourage ont pensé à la pauvre population. Aujourd’hui, cette réduction nous permet non seulement de mieux vendre, mais aussi d’alléger les charges des familles. ».
Même satisfaction du côté des ménagères, comme Mariama Soumah, mère de quatre enfants : « Je craignais que le Ramadan soit difficile cette année, mais avec ces nouveaux prix, nous pouvons mieux nous organiser et acheter tout ce qu’il faut pour bien nourrir nos familles. C’est un vrai soulagement. Nous espérons que ça va continuer même après le Ramadan (…)».
Si cette mesure est saluée, elle dépend toutefois de son application effective sur l’ensemble du territoire national. À l’intérieur du pays, les prix varient en fonction des coûts de transport, ce qui peut constituer un défi pour certaines localités.
Les autorités promettent cependant un suivi strict pour garantir l’efficacité de cet accord et assurer son respect par les commerçants.
Nènè Mariama Diallo, vendeuse à Mamou, que nous avons joint au téléphone, souligne cette nécessité : « Nous espérons que cette mesure sera réellement appliquée partout, car dans certaines régions, les prix augmentent malgré tout. Il faut que l’État veille à ce que chacun puisse en bénéficier, peu importe où il se trouve. ».
En attendant, cette décision marque un premier pas vers un allègement du fardeau économique des foyers guinéens, en particulier en cette période de spiritualité et de partage.
Christine Finda Kamano
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