État civil de Kaloum : une affluence de plus de 50% de mariages enregistrée

La Guinée étant un pays où plus de la moitié de la population est de confession musulmane, le mariage reste une obligation pour le maintien de la communauté et un moyen de se mettre à l’abri de l’adultère.

A l’approche du mois saint de Ramadan, les mariages affluent dans les différentes communes de la capitale.

Pour le cas spécifique de la commune de Kaloum, Falilou Bangoura, officié de l’état-civil adjoint à ladite commune parle d’une augmentation de 50%.

Rencontré hier mercredi 26 février à l’état civil, il dénombre 113 célèbre en 2 mois et 12 en attente a 72h du Ramadan.

«Comme vous avez remarqué, nous sommes sur les registres de mariage comme ça, la mise à jour et les enregistrements. Depuis le début de cette année jusqu’à maintenant là, nous avons travaillé sur les 113 dossiers de mariage jusqu’au 26 février jour pour jour. Les deux derniers mois c’est le mois de janvier et le février. Donc ça c’est depuis le début de l’année. Donc de janvier jusqu’au 26 là, la date actuelle, nous sommes sur les 113 dossiers de mariage.

L’engouement de la population est très grand quand même puisque les gens ne font que venir autour de nous. Peut-être que, comme vous le savez et vous le remarquez souvent, à l’approche du mois de Ramadan en Guinée, la population est nombreuse autour de nous pour les mariages civils. Donc l’engouement au niveau de la population depuis le début de cette année est très grand à notre niveau ici. Les projets de mariage sont là, comme ce que vous remarquez tout de suite au tableau, il y a un tableau d’affichage où nous faisons les programmes de mariage pendant les 10 jours avant de venir faire les célébrations. Les dossiers sont déposés », a-t-il dévoilé.

Malgré les conditions y afférentes, en moyenne, l’officié dénote près de 10 mariages chaque jour de célébration.

«Non seulement les traitements sont là pendant ces 10 jours-là, mais les publications aussi sont là autour de chaque dossier, autour de chaque mariage. Les couples sont publiés au tableau pendant les 10 jours, jour pour jour, puis nous venons pour les célébrations de mariage. Les gens ne font que déposer les dossiers, nous les recevons à partir du jeudi, vendredi, samedi, nous sommes ici pour recevoir les gens.

Par jour, des fois c’est plus de 5 mariages, près de 10 célébrations. Donc les dossiers de mariages sont là à tout moment mais les fréquences sont quand même au-delà de 6, 7, parfois même 8.

Nous avons 12 dossiers déjà validés ici à l’état- civil de la commune. Aujourd’hui, il y a un mariage qui est programmé, le 26, demain , il y aura 6 dossiers de mariage programmés. Le vendredi aussi, la dernière journée, avant l’arrivée du mois de carême, il y aura aussi 5 dossiers de mariage. Les déplacements sont possibles quand même par rapport à certains cas de force majeure qui nous amène à aller vers les gens », a-t-il relaté avant de revenir sur les conditions qui officialisent la situation des futurs mariés.

«Les principes imposés demandent à ceux que les dossiers soient au complet avant de venir faire la célébration. Donc ceux qui ne vont pas gérer ces dossiers-là à notre niveau, nous ne pouvons pas leur permettre de venir célébrer. Ce n’est pas officiel pour nous. Il faut commencer par là, avec les extraits de naissance. Il faut envoyer aussi les deux photos, les certificats de résidence, un certificat prénuptial aussi que le couple doit nous présenter, également. Il y a un certificat de célibat et une demande aussi manuscrite. Mais actuellement, chez nous, les demandes sont sous forme de fiche, nous remplissons et le mari, lui qui demande la main, il s’engage en bas.

Pour le cas particulier de la Guinée, il y a un consentement des parents aussi qu’on demande. Ca va engager les deux familles autour de ces enfants-là pour leur consentement. Est-ce que les deux familles sont d’accord pour ce mariage ? Sinon, en Europe, c’est des documents qui n’existent pas. Il n’y a aucun mariage qui est célébré chez nous sans le consentement des parents.

Mais d’habitude, la moyenne dans les dépôts de dossiers de mariage, est de 50% ».

Pendant cette période de convoitise, l’officier de l’état-civil adjoint à la commune de Kaloum,

Monsieur Falilou Bangoura a rappelé: «il n’y a aucun dossier de mariage programmé par rapport au déplacement », a-t-il signalé.

Mayi Cissé

623625365