Tpi Mafanco : il casse le pied de sa femme à cause du ventilateur et prend 2 ans…

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Aminata Diaby, âgée de 29 ans, couturière et mère de trois enfants, est la plaignante contre son époux Sanassy Soumah devant le tribunal de première instance (TPI) de Mafanco, à Conakry, jeudi 23 janvier dernier.

Il est reproché au prévenu des « coups et blessures volontaires », ayant entraîné la fracture du pied de sa femme.

A en croire l’époux, tout aurait commencé par une bagarre survenue la nuit des faits à 2h quand le mari est rentré.
La plaignante aurait déplacé l’un de leurs 3 enfants de la chambre au salon sous prétexte qu’il urinait. Sous tension, le mari aurait éteint le ventilateur dans la chambre contre la volonté de la victime convalescente. Celle-ci ayant rallumé le ventilateur, le mari se serait fâché et levé main sur elle.

Aussitôt, elle dit avoir désisté. « J’ai porté plainte contre mon mari au commissariat pour qu’on l’effraie un peu et le garder en prison. C’est mon époux, j’ai 3 enfants avec lui, ça me désole de le voir devant ce tribunal aujourd’hui. J’ai décidé de désister puisque c’était une première. C’est mon époux, mes enfants ne connaissent que lui, il manque à ses enfants depuis qu’il est en prison. Je désiste et je demande pour qu’on le libère. Je l’avais fait depuis le commissariat ».

 Sanoussy Soumah devant les faits n´a pas nié mais parle plutôt d’un accident qui aurait conduit à la fracture de la jambe de sa femme.  

« Nous nous sommes disputés concernant le ventilateur puisque j’ai diminué le vitesse chose qu’elle n’a pas approuvé. Ça a conduit à une forte diminution mais c’est plutôt elle qui m´a frappé, pour me défendre je l’ai juste poussée et elle s’est fracturé le pied », explique-t-il.

Malgré le désistement de la plaignante et le regret de son époux, le ministère public a demandé à la présidente du tribunal de « retenir Monsieur Soumah dans les liens de culpabilité et le condamner a 1 an demprisonnement dont 6 mois assortis de sursis et au payement de 2 millions d’amende ».

L’accusé, pour sa part, a laissé entendre: « Je regrette aujourd’hui d’avoir violenté ma femme. Ça a été un moment de tension entre nous. Le diable m’a tenté. Je n’aurai jamais dû lui faire ça, c’est ma femme, la mère de mes enfants, je regrette mes actes. Je souhaite lui demander pardon afin que notre foyer ne se brise pas. Je la soignerai et prendrai soin d’elle, qu’elle me pardonne pour l’amour de Dieu ».

Le tribunal a finalement reconnu Sanassy Soumah coupable des faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à 2 ans de prison assortis de sursis pour la répression, tenant compte du désistement de sa femme Aminata Diaby.

Mayi Cissé

 623 625 365

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