Manif FVG interdite à Conakry : circulation paralysée sur l’Axe, boutiques fermées et présence massive des forces de l’ordre (constat)
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Ce lundi 6 janvier 2025, une coalition d’opposants à la junte a organisé une manifestation à Conakry, malgré l’interdiction des autorités.
Du secteur de Sonfonia jusqu’à jusqu’à la Cité Enco5, les rues sont marquées par une faible circulation et une forte présence policière et militaire. Les commerçants quant à eux, ont fermé leurs boutiques. Pendant ce temps, de l’autre côté du corniche, de l’université Général Lansana Condé, en passant par Kobaya, Lambagni jusqu’à Nongo, la circulation se passe normalement pour l’instant, même si quelques sont encore fermées à certains endroits.
Cet appel de la coalition des forces vives de Guinée, qui regroupe des partis politiques et des mouvements comme le RPG Arc-en-Ciel, l’ANAD, le FNDC-Politique et le FFSG, a pour motif d’exiger le départ de la junte au pouvoir. Sur notre constat qui s’est d’abord étendu de Sonfonia T7 à la Cité, a été marqué par une circulation partiellement perturbée, à la différence de l’autoroute Fidèle Castro.
Les carrefours stratégiques sur l’axe sous haute surveillance!
Les points de convergence de la manifestation, notamment les carrefours stratégiques de la capitale, sur la route le Prince sont entièrement occupés par des véhicules blindés et des pick-up des forces de sécurité ( policiers, gendarmes, militaires). Ils sont visibles en grand nombre et observent de près les allées et venues. Dans des quartiers comme Sonfonia, T7 et la T6, T8 jusqu’à à la T10 en passant par la Cimenterie, la présence de ces agents est également palpable.
Des commerces fermés, un climat de peur palpable
Cet appel à manifester bien que morose jusque-là, a des répercussions visibles sur l’activité économique de la capitale. De nombreuses boutiques et magasins, sur l’axe, notamment le long des grandes artères Sonfonia, Cimenterie, Cité Enco5, sont fermés depuis le matin. Pour certains commerçant en off, cette fermeture massive a été perçue comme une mesure de précaution, craignant des pillages ou des arrestations en cas de répression violente.
Sâa Robert Koundouno