Le président de la délégation spéciale de Kindia, Elhadj Djanko Cissé, a abordé plusieurs sujets jeudi 2 janvier 2025 à son domicile privé, au quartier Sarakoleah, dans la commune urbaine. En face d’un parterre de journalistes, le militant d’honneur du PDG-RDA à Kindia a d’abord formulé ses meilleurs vœux aux populations guinéennes avant de commenter l’adresse à la nation du président de la transition, le général d’armée Mamadi Doumbouya.
Connu pour son franc-parler et surtout son appartenance à la révolution de feu le président Ahmed Sékou Touré, Elhadj Djanko Cissé se rappelle comment la fin d’année était célébrée au temps de la révolution. « Je présente mes meilleurs vœux à la population guinéenne et à la population de Kindia. Chaque fois que je suis devant vous, je me souviens toujours du passé glorieux de ce pays. Je n’ai jamais oublié l’unité nationale qui était là, l’ambiance, l’enthousiasme, à la fin d’année, on dansait, des lieux de permanence et autres. A 80 ans, on pouvait s’amuser. Donc voilà ce modèle de société qui avait tout donné parce que c’était accentué sur nos coutumes et mœurs. Donc les vœux sont les meilleurs et je souhaite que notre pays soit dans la paix, dans l’harmonie et que les jeunes puissent avoir le travail et que l’harmonie vienne sans que les gens ne soient là derrière la politique politicienne. », a d’abord formulé le président de la délégation spéciale de Kindia.
Comme la plupart des responsables et citoyens de la Guinée, Elhadj Djanko Cissé a suivi l’adresse à la nation du président de la transition, le Général d’armée Mamadi Doumbouya. Si le président de la délégation spéciale de Kindia considère aussi 2025 comme l’année des élections, il est contre la reprise des activités politiques surtout la manifestation. « Dans la logique des faits, il faut l’organisation des élections. S’il y a une nouvelle constitution, on doit voter, c’est obligatoire que les élections soient là. Les politiques doivent pouvoir mettre la balle à terre, nous avons vécu dans ce pays, on a donné la chance aux politiques de s’engager, ça a été fait, nous avons vérifié le mieux, c’est d’avoir l’objectif comme les Bah Oury, il s’est rallié pour mener à bien les ambitions de ce pays. Concernant la reprise des activités politiques comme les manifestations, à la base je suis un militant d’honneur du PDG-RDA. Nous les manifestants là n’ont des règles dans ce pays mais l’Occident nous a imposé cette forme là et il faut des moyens pour coordonner ces manifestations. Comme il l’a dit, il faut des dispositions pour éviter qu’on brûle les pneus sur le goudron, casser et piller les édifices. », ajoute-t-il.
Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia
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